Nigéria : Un chef séparatiste du Biafra acquitté par la cour d’appel d’Abuja

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Nigéria – Selon des avocats du chef séparatiste du Biafra Nnamdi Kanu, ce dernier avait été acquitté par un arrêt de la cour d’appel d’Abuja le jeudi 13 Octobre 2022. Il demeure encore en prison tout de même.

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« L’extradition est un obstacle au procès de Nnamdi Kanu », a tweeté l’un de ses avocats Aloy Ejimakor, ajoutant que son client est « ainsi libéré de toutes charges ». L’arrêt de la cour d’appel d’Abuja, la capitale fédérale du Nigéria, évoque l’arrestation à l’étranger et le transfert au Nigeria de Nnamdi Kanu. Cette procédure jugée illégale par les avocats aurait été invalidée.

Nnamdi Kanu est le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob) qui cherche une renaissance d’un État séparé pour l’ethnie igbo dans le sud-est du Nigeria.

Nnamdi Kanu  est citoyen britannique et avait été arrêté une première fois en 2015 mais relaxé sous caution ce qui lui avait permis de quitter le Nigeria en 2017. Toutefois, en juin dernier, le ministre de la Justice du Nigeria, Abubakar Malami avait annoncé que Nnamdi Kanu avait été ramené du Kenya pour faire face à des accusations de « terrorisme » et de « trahison » ; ce que sa famille et ses avocats avaient estimé être une extradition était illégale.

Ce Jeudi 13 Octobre, deux de ses avocats ont indiqué que la cour d’appel d’Abuja avait acquitté leur client en retirant les poursuites qui pesaient contre lui. « Nous avons gagné! », a écrit Me Ejiofor sur sa page Facebook.

L’ex-Biafra, région déshéritée du sud-est essentiellement peuplée par la communauté Igbo, a été le théâtre d’une sanglante guerre civile entre 1967 et 1970.

Après la mort de plus d’un million de personnes, notamment de famine, et l’échec de la rébellion, la « République du Biafra » avait fini par réintégrer le Nigeria, pays de près de 200 millions d’habitants. Il faut cependant admettre que les velléités indépendantistes n’ont pas disparu avec une recrudescence des violences, imputées par les autorités à l’Ipob, qui nient toute responsabilité.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : VOA

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