Burkina Faso : Le ton de la 11e édition de la semaine nationale de la planification familiale donné à Kokologho

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Le lancement officiel de la semaine nationale de la planification familiale a eu lieu ce lundi 7 novembre 2022 à Kokologho, commune rurale située dans la région du Centre-ouest. La cérémonie a été présidée par Dr Robert Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique.

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Du 7 au 13 novembre 2022 se tiendra sur toute l’étendue du territoire national la semaine nationale de la planification familiale. Les différentes activités s’articuleront autour du thème « Accès aux soins et services de la planification familiale de qualité dans un contexte de crise humanitaire ».

11e du genre, c’est dans la région du Centre-ouest plus précisément dans la commune de Kokologho que le top départ de cette édition 2022 a été donné.

Jérôme Yaméogo, président de la délégation spéciale de la commune de Kokologho a souligné la pertinence du thème en rappelant le contexte particulièrement difficile que traverse le pays des Hommes intègres.

« La planification familiale de nos jours et dans ce contexte socio-économique endémique de crise humanitaire n’est ni un mythe encore moins une utopie mais bien une nécessité. Une nécessité pour le bien-être de la mère et surtout de l’enfant car elle contribue à réduire 30% des décès maternels et néonatals d’une part et est un levier de lutte contre la pauvreté d’autre part », a-t-il décliné.

Par ailleurs, il a rappelé que le taux de l’utilisation de la planification familiale sur le plan communal est relativement faible. Dès lors, il a invité les populations à prendre attache auprès des services de santé afin d’adhérer à la planification familiale qui, d’après lui garantit « une meilleure qualité de vie ».

Le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), un des partenaires techniques et financiers du Burkina à travers son représentant résident Alain Akpadji, a souligné tout le bien-fondé de la tenue d’une semaine dédiée à la planification familiale. « La planification familiale contribue de façon significative à renforcer l’autonomisation des femmes et à améliorer l’éducation pour tous ainsi que la préservation de l’environnement », a-t-il affirmé.

Alain Akpadji, représentant résident de l'UNFPA
Alain Akpadji, représentant résident de l’UNFPA

A l’en croire, la semaine nationale de la planification familiale est considérée comme l’une des réponses aux défis de l’accès des méthodes contraceptives. « Cette stratégie novatrice constitue une excellente opportunité de plaidoyer et de mobilisation sociale en faveur de la planification familiale mais aussi et surtout une facilitation de l’offre des services aux populations les plus éloignées », a-t-il dit en sus.

La cérémonie a été présidée par docteur Robert Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique. Il est allé dans le même sens que ses prédécesseurs en notant que d’énormes défis restent à être relevés en matière de planification familiale. Néanmoins, il a fait cas des avancées significatives dans l’utilisation des contraceptifs.

Robert Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique
Robert Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique

« Il faut reconnaître que ces dernières années, le Burkina Faso a fait des progrès en matière de planification familiale du fait qu’en 2021, la prévalence s’est établie à 31,9%. C’est quand même des performances qu’il faut saluer. Cependant il reste encore des progrès à faire dans le cadre du plan national de planification familiale 2021-2025. L’objectif que nous nous assignons c’est d’atteindre un objectif de 41,3% de prévalence contraceptive », a rassuré docteur Robert Kargougou.

Pour l’attente des objectifs, le ministre de la santé a sonné la mobilisation générale afin d’arriver à bout des contraintes sociales en termes de préjugés sur la planification familiale. De plus, il a ajouté que des stratégies innovantes sont en cours pour des résultats plus probants.

« Dans ce contexte de crise humanitaire il est extrêmement important que nous mettions l’accent sur la santé communautaire qui va nous permettre de renforcer les capacités des agents de santé à base communautaire, renforcer les capacités des femmes elles-mêmes. Cela devrait permettre aux femmes de s’auto-injecter elles-mêmes leur produits contraceptifs », a-t-il conclu.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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