Agro-Pastoralisme au Burkina Faso : Le manuel de gestion des plaintes du projet PRAPS 2 soumis à une approbation à Ziniaré

Le manuel de gestion des plaintes du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2) actualisé est soumis à une révision, une validation et à l’approbation des acteurs du ministère en charge des ressources halieutiques et les collaborateurs du projet, du 11 au 12 novembre 2022, à Ziniaré. 

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel 2 est une initiative de Renforcement de la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.

Dans sa mise en œuvre , Il y a une nécessité d’avoir un retour d’information du terrain, de recueillir les recommandations, les doléances et autres feedbacks des parties prenantes du Projet. D’où, selon le coordonnateur du projet Dr Souleymane Pindé la mise en place d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) dont la substance est présentée dans un manuel de gestion des plaintes.

Ces deux jours ainsi lancés serviront de cadre aux participants qui sont des acteurs centraux des ministères en charge des ressources animales et des partenaires d’examiner et valider le dispositif proposé pour la gestion adéquate des plaintes du Projet. Il s’agit concrètement pour eux, selon Dr Souleymane Pindé, de  conceptualiser des termes, connaître la nature et les procédures dans l’enregistrement et la gestion des plaintes, de connaitre également les acteurs et leur rôle, etc.

« En un mot, le mécanisme va permettra au PRAPS 2-BF de s’exécuter en toute tranquillité dans ses zones d’intervention, en bénéficiant de la confiance des populations, en respectant les droits de toutes les parties impliquées, en jouant la transparence totale dans ses interventions.

Ici on veut s’assurer d’un circuit de remontée des informations pour des mesures à prendre. Si ce sont des encouragements c’est bien, mais si ce sont des mécontentements qu’on puisse voir comment les gérer de façon participative », a-t-il spécifié.

Au regard de ces objectifs, comme l’a souligné le coordinateur, il est attendu de ces près de 50 participants, de comprendre le concept de plainte, de valider son dispositif de gestion, d’identifier les  niveaux de résolution des plaintes et les acteurs du dispositif   et leurs rôles précisés mais également d’adopter le circuit de recours et les délais de traitements des griefs et plaintes.

Il faut dire que ce projet, financé par la banque mondiale en est à sa deuxième phase. A sa première elle a couvert  6 régions du Burkina Faso. Au représentant du secrétaire général du ministère en charge des ressources animales Jean Haro de vanter ses mérites et espérer des propositions idoines pour sa meilleure continuité. «  Ce projet dans sa première phase nous a montré de bonne ambitions. Aujourd’hui elle s’étale sur 11 régions et nous attendons beaucoup plus de fruits dans ces régions ajoutées dans ce programme », a-t-il conclu.

En termes de bilan de cette  première phase, il a été selon les données du projet assez apprécié en ce sens que cela a permis la réalisation d’infrastructures hydrauliques, à récupérer des terres dégradées soit un taux d’exécution de 98 a 99% à écouter le coordonnateur.

Abdoul Gani BARRY

 Burkina 24