Promotion des intrants organiques au Burkina Faso : De la production de qualité à une consommation saine

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Le Conseil National de l’Agriculture Biologique (CNABIO) et ses partenaires ont organisé un atelier le 21 octobre 2022 dans le but de réfléchir à la mise en œuvre de mécanismes de promotion des intrants biologiques de qualité. La rencontre avait pour thème « Quelle stratégie pour la promotion des bio intrants à l’échelle nationale ? ». Tous les acteurs à ce rendez-vous d’échange sur la production d’intrants biologiques de qualité ont félicité l’initiative de ce cadre de rencontre. L’un des acquis est qu’il a permis aux uns et aux autres qui agissent dans le secteur du bio intrant de se connaitre. Ils ont également au cours de l’atelier mesuré les défis qui les attendent.

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 La mise en place d’une filière des intrants biologiques s’impose de nos jours au Burkina Faso parce qu’on ne peut pas faire une  production  de qualité sur les sols moins fertiles sans intrants biologiques de qualité. Cet atelier qui réunit les acteurs d’intrants bio s’inscrit dans un vaste programme appelé «Feed Good» qui s’étendra de 2022 à 2026.

Un consortium d’ONG composé d’Autre Terre, SOS Faim, l’Ile de la Paix, plus 13 ONG Burkinabè et réseaux dont le CNABio sera à la manœuvre pour l’exécution des activités. Le programme «Feed Good» a pour objectif de faire des plaidoyers pour que l’Etat prenne à bras le corps la production de l’agriculture biologique et l’agroécologie.

Christian LEGAY Représentant Pays de AUTRE TERRE

Il vise en outre à ce que la problématique de l’agroécologie et l’agriculture biologique ne soient pas seulement une affaire de texte alors que dans la réalité rien de concret n’est fait, à entendre Monsieur Christian Legay, représentant Pays de l’ONG/ Autre Terre au Burkina Faso.

Pour la réussite d’une production de qualité et de quantité la question des bios intrants est l’un des maillons importants de la chaine. L’atelier du 21 octobre a ratissé large. Des producteurs des intrants biologiques au cabinet d’ingénierie, aucun acteur n’était en reste et Sory Ibrahima du cabinet d’ingénierie CEDI n’a pas manqué de louer l’initiative pour un double intérêt.

Salimata GANAME responsable d’un groupement de femme

Elle a permis aux acteurs de se découvrir et de réfléchir sur le défi de la qualité des fertilisants organiques et des biopesticides. Salimata Ganamé à la tête d’un groupement de plus de 80 femmes de la commune de Barga dans le Yatenga se dit entièrement satisfaite de cette rencontre. Elles produisent le compost et l’utilisent  au détriment de l’engrais chimique parce qu’elles sont productrices de la pomme de terre et des oignons.

Avec le compost organique après la production de ces spéculations, la conservation ne cause aucun problème contrairement aux intrants chimiques. Elle avoue être contente de savoir qu’il y a une masse critique d’acteurs dans l’agriculture biologique et dans l’agroécologie qui travaille à booster ce système production.

Maxime SAWADOGO du groupe ELEPHANT VERT

La tenue de l’atelier pour elle, a permis de toucher du doigt les défis majeurs de la qualité des intrants bio et la question de la proximité avec les unités de production pour une qualité de production à la chaine dont l’objectif recherché à la fin est une consommation de qualité.

Maxime Sawadogo qui œuvre depuis 7 ans dans  le groupe ELEPHANT VERT pour proposer les alternatives aux produits chimiques salut également la volonté  du CNABio qui est dans la dynamique de faire de l’agroécologie un système de production.

Ce travail d’arrachepied vise à sortir selon lui ces méthodes culturales  de sa posture de niche pour en faire un véritable  système de production. Il est malgré tout amer du comportement des décideurs publics au Burkina Faso dans le domaine de l’agriculture. La preuve pour lui est que 75 milliards de FCFA ont été financés pour l’achat de l’engrais chimique de synthèse.

Pour Clemence Samba/Lankoandé, coordonnatrice du CNABio affirme qu’après une décennie de promotion de l’agroécologie et de l’agriculture Bio, les choses commencent à prendre mais malgré tout il y a toujours d’énormes défis à relever. L’un des défis est la production de qualité des intrants bio. C’est l’une des raisons pour elle de la tenue de l’atelier.

Ibrahim SORY, responsable du cabinet CEDI
RENCONTRE DES ACTEURS DU BIO INTRANTS

Correspondance particulière 

Pour Burkina 24 

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