Education au Burkina : Le RJCEED pose un diagnostic sur ce grand corps malade

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A l’initiative du Réseau des journalistes et communicateurs, en éducation, eau, genre et développement (RJCEED), différents acteurs agissant dans le secteur de l’éducation ont échangé ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou autour d’un panel dédié à la crise du système éducatif au Burkina.

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On le sait, le système éducatif burkinabè va mal. Des curricula moins adaptés aux besoins et au marché de l’emploi, plus de 5000 écoles fermées suite à la crise sécuritaire et privant des milliers d’écoliers de leur droit à l’éducation, faiblesse de l’offre en matière de formation technique et professionnelle, mauvais résultats aux examens scolaires… Bref. Le constat recommande de bâtir une nouvelle école burkinabè.

C’est d’ailleurs toute la portée de ce panel voulu par le Réseau des journalistes et communicateurs, en éducation, eau, genre et développement (RJCEED) pour examiner sans complaisance les défis auxquels est confronté le système éducatif burkinabè.

Issoufou Komou, spécialiste Education à Oxfam Burkina: « Les échanges ont permis de faire la cartographie des difficultés de l’éducation au Burkina »

S’appuyant sur le thème « la transformation de l’éducation au Burkina », ce panel s’est proposé d’échanger sur la crise de l’éducation au Burkina sur 4 volets : Quel nouveau contrat social pour l’éducation ? L’état d’avancement de l’ODD4 et la vision pour l’avenir, comment lier l’apprentissage, compétences et emploi pour un développement durable ? Quelles stratégies pour un meilleur financement de l’éducation au Burkina ?

Les échanges autour de ces questions ont montré les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires. Selon Tanga Ouédraogo, représentant la Directrice Générale de l’accès à l’éducation formelle, 30% du budget de l’Etat est alloué à l’éducation. Malgré tout, le Burkina peine à se doter conséquemment des établissements d’enseignement technique beaucoup plus adapté aux besoins du pays.

S’agissant de l’état d’avancement de l’ODD4, le constat montre clairement que le Burkina est encore loin du compte. Beaucoup d’enfants sont encore en marge du système éducatif et seulement 18% des enfants scolarisés atteignent le second cycle.

Pour ce qui est du financement de l’éducation, les panélistes du jour conviennent qu’il faille promouvoir un financement endogène de l’éducation.

Zougouri Kosso, coordonnateur du RJCEED: « Il y a trop de projets et de réformes dans l’éducation, mais ça n’avance pas du tout »

De l’avis du spécialiste éducation à OXFAM Burkina, Issoufou Komou, ce thème vient à point nommé au regard des enjeux et des défis actuels du système éducatif. « Les échanges ont permis de faire la cartographie des difficultés de l’éducation au Burkina et de formuler des recommandations et des pistes de solutions au ministère afin que les défis immenses puissent avoir un début de solution », se réjouit-il.

Le coordonnateur du RJCEED, Zougouri Kosso, lui, s’est réjoui de la qualité des échanges et des recommandations formulées et a invité les médias à s’intéresser davantage aux questions touchant l’éducation.

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