Bénin: La campagne bat son plein avant les législatives du 8 janvier

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Les Béninois renouvellent leur Assemblée nationale le dimanche 8 Janvier prochain. Contrairement à 2019, ils auront le choix, puisque des partis d’opposition figurent parmi les sept formations politiques autorisées par la Commission électorale nationale autonome (Céna). Alors que la campagne s’achève le vendredi 6 janvier, à minuit, sur le terrain, la mouvance présidentielle et l’opposition multiplient les opérations de séduction. 

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Avant la clôture réglementaire de la campagne électorale des législatives du 08 Janvier 2023 prochain, les partis politiques de l’opposition et ceux proches du pouvoir mettent les bouchées doubles. Ils sillonnent les villes et hameaux du pays pour tenter de convaincre leur électorat. C’est le cas du Bloc Républicain d’Abdoulaye Bio Tchané, proche du Président Patrice Talon. « Notre stratégie, c’est l’occupation », confie-t-il.

Du côté de l’UP le Renouveau, l’autre poids lourd du camp Talon, c’est la carte de la proximité qui est mise en devant. Pour sa part, le parti d’opposition FCBE annonce un meeting dans le fief de son leader, Paul Hounkpe.

Quant au parti Les Démocrates, la direction organise un meeting géant à Porto-Novo, mardi 3 janvier, avec tous les ténors. La campagne n’est pas sans attaque. Quand Les Démocrates accusent le camp Talon de « concentrer de toutes les dérives d’une bonne gouvernance démocratique », un pro Talon traite Boni Yayi, président d’honneur des Démocrates « d’amnésique sur l’équilibre des pouvoirs ».

La société civile, elle, aura encore une bonne présence à l’occasion des législatives via une plateforme qui regroupe près de 200 organisations, selon sa présidente Fatoumatou Batoko Zossou. Cette plateforme n’est pas novice en la matière. C’est elle qui avait donné les premières indications sur le faible taux de participation lors des dernières élections.

« Nous avons 714 observateurs à déployer sur le terrain. Cette activité participe à la fiabilité du scrutin », explique-t-elle tout en reconnaissant que sa plateforme n’est pas aussi puissante sur ce terrain-là, ce rôle étant dévolu aux institutions et aux partis politiques par la loi. Le rôle de la société civile est de sensibiliser et de faire des recommandations. « Nous participons à faire en sorte que l’environnement électoral soit rassurant, convivial et inclusif », précise-t-elle.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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