FESPACO 2023: Dramane Ouédraogo rentre en possession de son dû

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Le lauréat du 3e prix du Chef de l’État au FESPACO 2023 remis par le bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA), Dramane Ouédraogo, est rentré en possession de son chèque d’un montant de 2 millions de francs CFA ce mercredi 17 mai 2023.

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Dramane Ouédraogo, lauréat du 3e prix du Chef de l’État au FESPECO 2023 avec son film «Mala, aussi loin que dure la nuit» a reçu son chèque ce mercredi 17 mai 2023. Hamed dit Patindeba Patric Lega, directeur général du BBDA a souligné que ce prix vise à magnifier le travail bien fait.

«C’est une reconnaissance que nous avons voulu témoigner à Dramane Ouédraogo en lui disant que ce qu’il a fait contribue à faire avancer la mission du BBDA qui est de collecter, de repartir et de payer les droits envers les créateurs d’œuvres », a-t-il dit.

Hamed dit Patindeba Patric Lega, directeur général du BBDA
Hamed dit Patindeba Patric Lega, directeur général du BBDA

Il a noté que toutes les initiatives et productions qui tendent à améliorer la gestion collective des droits d’auteur, le BBDA se sent immédiatement impliqué et ne peut qu’à accompagner.

«Donc c’est pour ça que nous sommes là ce matin (mercredi 16 mai 2023) pour dire à Dramane Ouédraogo que nous sommes contents de sa production, nous adhérons, nous apprécions sa lutte, son combat, sa contribution au paysage du droit d’auteur», a-t-il notifié.

Pour le réalisateur Dramane Ouédraogo, ce prix est pour lui, une invite à mieux faire. «À la base, je suis acteur comédien et je me suis essayé à la réalisation à travers ce film qui est mon tout premier film, et le voir primer sincèrement pour moi c’est une invite à mieux faire», a-t-il affirmé. 

Dramane Ouédraogo, réalisateur
Dramane Ouédraogo, réalisateur

Revenant sur l’histoire de ce film, Dramane Ouédraogo indique «Mala, aussi loin que dure la nuit» retrace l’histoire d’un jeune homme qui vit dans la misère avec sa famille qui le contraint de pactiser avec le diable après avoir perdu son père par manque de moyens pour la prise en charge.

«Mais il ne connaissait pas vraiment la contrepartie jusqu’au jour où vient le moment de payer la part du diable. C’est une histoire qui n’est pas détachée de nos réalités d’aujourd’hui parce qu’on s’est inspiré de ce qu’on voit aujourd’hui sur Facebook notamment les portefeuilles magiques qui sont aussi des pactes mais on vous ne dit jamais que c’est un pacte, on ne vous dit jamais qu’après avoir pris le portefeuille, il y a une contrepartie qu’on va vous demander après», a-t-il terminé.

Willy SAGBE

Burkina24 

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