50 ans de L’Obs : La survie de la presse écrite face au numérique discutée au cours d’un panel

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L’Observateur Paalga a soufflé sur sa 50e bougie ce 23 mai 2023. Le doyen des quotidiens burkinabè a décidé de célébrer ce jubilé d’or sous le thème « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis ». Pour l’occasion de cette célébration, « L’Obs » a préféré la réflexion à la distraction. C’est ainsi que du 23 au 24 un colloque scientifique a été mis en place pour réfléchir et faire des communications sur la thématique. Le doctorant en média et communication Clauris Sana et le Docteur Dimitri Régis  Balima ont animé  à l’Université Joseph Ki-Zerbo pour la première journée du colloque un panel autour du thème « mécanismes d’adaptation des quotidiens L’Observateur et Sidwaya à l’ère de la convergence numérique ». 

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Pour les communicants, Clauris Sana et le Docteur Dimitri Régis Balima, c’est une lapalissade que de dire que « L’avènement du numérique a affecté l’édition de la presse particulièrement la presse écrite ». Le constat est clair selon les conférenciers, les « Tic ont réduit l’importance des médias traditionnels au profit des nouveaux médias (numériques) », car disent-ils, les consommateurs sont beaucoup plus pour l’information instantanée.

Lire aussi → L’Observateur Paalga : La « vieille dame » souffle ses 50 bougies dans la réflexion

De l’analyse du doctorant Clauris Sana, la problématique est que l’émergence de l’internet et l’expansion des appareils numériques ont bouleversé les pratiques journalistiques et de consommation de l’information. À l’ère du numérique, « désormais le traitement et la diffusion de l’information ne sont plus exclusivement réservés aux journalistes », a-t-il affirmé.

À l’entendre le constat est plus qu’évident, « les consommateurs ont d’autres moyens (le numérique, NDLR)  aujourd’hui de s’exprimer, de participer à la production de l’information sinon même à sa diffusion ».

Les panélistes en plein exposé

En outre, de l’étude que Clauris Sana a effectuée sur les quotidiens L’Observateur Paalga et Sidwaya, il ressort néanmoins que « beaucoup de consommateurs préfèrent le journal papier pour sa notoriété, sa rigueur dans le traitement de l’information ». Si bien que ces organes résistent toujours et tirent toujours leur épingle du jeu.

Mais pour combien de temps face au rouleau compresseur du numérique ? Une adaptation s’impose et ces organes de presse écrite l’ont comprise. De l’étude du doctorant Clauris Sana, « comme solution, ces organes de presse ont amorcé leur digitalisation par la création de leur site web qui sert de support numérique pour les contenus papier ».

Ce panel a donc eu le mérite de toucher du doigt un problème réel que vit le doyen des quotidiens du Burkina à savoir L’Observateur Paalga et le quotidien public Sidwaya. Les panélistes en guise de conclusion ont prévenu que « la presse écrite joue la carte de sa survie imposée par le contexte du numérique ». Pour Clauris Sana, « elle (la presse écrite) se doit donc de se réinventer si elle ne veut pas disparaître ».  

Hamadou OUEDRAOGO

Mireille ZONGO (stagiaire)

Burkina 24

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