Emploi des jeunes : Noufou Gnampa insiste pour la mise en application des innovations contenues dans son document «1 jeune 1 emploi»

Deux ans après la dédicace de son document «1 jeune 1 emploi  C’est maintenant possible avec la Science des Poulies », le directeur de l’Institut d’entrainement à l’efficacité Impact Plus, Noufou Gnampa et ses collaborateurs ont marqué une halte pour une session de vulgarisation de différentes innovations contenues dans ce document qui ambitionne offrir un emploi à chaque jeune le samedi 28 octobre 2023.

Selon des chiffres du Patronat cités par Noufou Gnampa, plus 300 mille jeunes quittent le système scolaire chaque année au Burkina Faso. Pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, il préconise que le droit d’Aide à l’employabilité des jeunes qu’il prône soit reconnu comme un droit pour les jeunes comme c’est le cas avec l’éducation. C’est sous cette vision qu’il compte venir à bout du chômage des jeunes au Burkina Faso.

« Ce système d’aide à l’employabilité doit être considéré comme un droit pour tout jeune. Parce que les jeunes souvent ils veulent apprendre comment trouver du travail mais il n’y a pas un système qui les aide pour ça », a-t-il relevé. Selon Noufou Gnampa, c’est une « nouvelle industrie » dénommée « Aide à l’employabilité » qu’il est en train de présenter aux Burkinabè. Cette industrie, selon ses dires est censée être complémentaire à l’industrie éducative.

Pour lui, le système d’Aide à l’employabilité devrait en principe aider le système éducatif à «ne plus être critique ».

Le directeur général d’Impact Plus explique si vous vous inscrivez à ce programme « vous ne venez pas pour apprendre le droit, le journalisme ou autres métiers. Vous venez voir quelles sont vos capacités. Si vous pouvez être entrepreneur, nous on vous garde. Si vous ne pouvez pas devenir entrepreneur, vous allez devenir ce qu’on appelle expert. Un journaliste par exemple c’est un expert, on va selon les capacités (…). C’est difficile d’être expert, on a ce qu’on appelle les emplois latents. L’emploi latent veut dire, vous partez quelque part (entreprise, ndlr) et vous regardez ce que vous pouvez promouvoir et trouvez votre travail dedans ».

Parlant du processus d’industrialisation de ce programme, Noufou Gnampa a mentionné que l’objectif est qu’en plus d’être un programme de création d’emplois massifs, il se veut aussi être une source de revenus massifs. « Le processus a été rendu possible avec trois systèmes d’industrialisation du programme : le système d’abonnement, le système de fixation de coût bas au démarrage, les avantages des investisseurs et le système d’avantages aux membres fondateurs », a-t-il précisé.

S’attardant sur le système d’abonnement, il note que ça fonctionne comme Canal Plus. « L’accès à la formation est vendu en abonnements mensuel ou annuel. L’abonnement est accessible via une plateforme en ligne avec des identifiants qui vous sont donnés après les paiements. Les abonnements sont prévus pour être libérés par vague de 10 000. Après la vente de 10 000 FCFA abonnements, le coût est prévu pour être augmenté de 10 000 FCFA. Vous avez 2 sortes d’abonnements.

Les abonnements des bénéficiaires directs et les abonnements des investisseurs. Pour être investisseurs, il faut prendre un minimum de 5 abonnements. Pour le démarrage le coût abonnement bénéficiaire direct est vendu à 5 000 F CFA/mois ou 50 000 F CFA,/an. Le coût des abonnements investisseurs est ramené à 40 00/an», a-t-il indiqué

Il a rappelé que les coûts sont appelés à évoluer pour atteindre 40 000/mois pour les bénéficiaires directs et 400 000, /an pour les investisseurs. Par ailleurs d’importants avantages sont accordés aux personnes qui prendront les 10 000 premiers abonnements.

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