Guinée-Bissau : Le président Embalo prononce la dissolution du Parlement après une « tentative de coup d’État »

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Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a décidé, ce lundi 05 Décembre 2023, de la dissolution du Parlement, tenu en majorité par l’opposition. Il avait dénoncé « une tentative de coup d’État » le 03 Décembre 2023, après trois jours de confusion. 

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Le Président Umaro Sissoco Embalo a convoqué ce lundi 04 Décembre, au palais présidentiel, les membres de ce Conseil, tous les représentants des grands corps de l’État, le président de la Cour suprême, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira, et le Premier ministre Geraldo Martins, ainsi que les leaders des partis politiques.

À l’ordre du jour : la dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée ce lundi par le président Embalo, trois jours après des événements qu’il a qualifiés de « tentative de coup d’État », qui entraîne mécaniquement une dissolution du gouvernement de cohabitation.

Cette décision n’était pas une surprise car depuis les élections législatives de Septembre dernier,  la cohabitation était devenue très difficile entre le chef de l’État et le Parlement d’opposition victorieux au sein de la plate-forme de l’Alliance inclusive-Terra Ranka. La tentative de coup d’État de la semaine dernière, provoquée par un interrogatoire de police à l’encontre de deux ministres proches de l’opposition, en est l’illustration.

Un bras de fer se peaufine à l’horizon entre le président Embalo et l’Assemblée nationale majoritairement composée d’opposants politiques. En réaction à la dissolution du parlement, Domingos Simoes Pereira, l’opposant politique d’Embalo, a déclaré que cette dissolution n’avait aucune légitimité. Il explique que la Constitution interdit la dissolution du Parlement avant six mois d’exercice. Or, l’Assemblée actuelle n’a que trois mois d’existence.

Le président Embalo, par ailleurs, redistribuait les postes au sein de son gouvernement de cohabitation, faisant de lui-même le ministre de la Défense et de l’Intérieur tandis qu’il confie à son Premier ministre, Geraldo Martins, celui des Finances en lui renouvelant sa confiance.

Le président Embalo a décidé de faire tenir un nouveau scrutin législatif. Ces élections anticipées visent à ramener un peu de sérénité dans le pays et un équilibre entre législatif et exécutif.

Source : RFI 

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