L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-BF) au Burkina Faso présente son rapport de 2021
En vue d’informer les populations sur l’état du secteur minier burkinabè, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Burkina Faso (ITIE-BF) a tenu un atelier de dissémination de son rapport, ce mercredi 13 décembre 2023, à Koudougou.
L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Burkina Faso (ITIE-BF) est une norme mondiale visant à promouvoir une gestion ouverte et responsable des ressources pétrolières, gazières et minières.
Conformément à son plan d’action, l’ITIE a partagé l’information contenue dans le rapport ITIE 2021 avec la population en général, et en particulier avec les populations locales. Spécifiquement, cet atelier entendait former les populations sur le processus de gestion du secteur extractif ; sensibiliser les populations locales sur leurs rôles dans la gouvernance du secteur extractif ; susciter le débat public sur le secteur extractif.
« En 2021, on retiendra que les sociétés minières ont payé 310 milliards à l’Etat burkinabè. Que les sociétés minières ont employé plus de 8400 personnes au Burkina Faso, dont 93% de nationaux », a notifié Kouénou Aimée Kassoum du secrétariat permanant de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Burkina Faso.
Egalement courant cette assemblée générale, il a été question d’aborder les contours du fond de développement local. Ce mécanisme consiste donc à faire profiter les régions qui n’ont pas de sites miniers des revenus générés par les zones minières.
« On parle ici du principe de solidarité nationale, parce que l’ordre national voudrait que toutes les communes et toutes les régions bénéficient. Car il y a des communes qui par coup de chance ont aujourd’hui du minerai à extraire, mais ces communes ne devraient pas s’approprier l’ensemble de ces revenus, on devrait penser aux communes qui n’ont pas pour le moment la ressource minière.
Donc, il y a une clé de répartition qui fait que là où il y a l’or que cette commune et cette région puissent avoir une part importante. Mais que là où il n’y a pas l’or on puisse octroyer une certaine part à ces communes non minières, c’est le même territoire burkinabè, c’est le mêmes pays », a soutenu Kouénou Aimée Kassoum.
Maïmouna Sow/Maïga est chef de zone d’appui technique en élevage de Koudougou, par ailleurs participante au présent atelier. A la sortie des travaux, elle se dit aguerrie, et renseignée sur des notions dont elle n’avait pas connaissance. Elle a alors salué l’initiative, et a souhaité qu’elle soit pérenne.
« J’ai vu que c’est important de tenir cet atelier, car il permet de lever les doutes et la suspicion que la population a, à travers le secteur minier. Ça permet d’avoir plus de confiance à l’Etat par rapport à ce secteur. J’encourage à ce que l’ITIE continue pour plus de transparence, car ça peut permettre de renforcer la cohésion et la vie sociale que l’Etat est en train de vulgariser actuellement. Je salue l’initiative », a-t-elle lancé.
Cet atelier de dissémination s’est tenu concomitamment dans les régions du Centre-Ouest (Koudougou), et celle du Plateau Central (Ziniaré). Le rapport ITIE 2021 est disponible sur le www.itie-bf.bf.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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