Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso : La 1re Assemblée générale ordinaire entre bilan de 2023 et perspectives pour 2024

Germaine Compaoré, présidente nationale de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), a officiellement ouvert la 1re Assemblée générale ordinaire 2024 de la 3e mandature de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), ce vendredi 2 février 2024 à Ouagadougou.
A l’ordre du jour de la 1re Assemblée générale ordinaire 2024 de la 3e mandature de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), l’examen et l’adoption du rapport d’activités et de l’exécution du budget au 31 décembre 2023 ; et l’examen et l’adoption du programme d’activités et du projet du budget 2024.

Germaine Compaoré, présidente nationale de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), a d’emblée fait comprendre que l’Assemblée générale ordinaire est statutaire. Ainsi, la présente rencontre, a-t-elle renseigné, vise à faire le bilan de ce qui a été réalisé au cours de l’année 2023 et à envisager les perspectives pour l’année 2024.
« En toute sincérité, nous pouvons dire que c’est bien, mais ce n’est pas arrivé. On peut rendre grâce à Dieu comparativement à 2022 et 2021. En 2023, nous sommes sortis avec 61% de réalisation de nos activités », a indiqué Germaine Compaoré. Vu la situation nationale, c’est pour elle, un résultat fort appréciable tout comme l’exécution du budget.

En termes de difficultés rencontrées en 2023, la présidente nationale de la CMA-BF a principalement cité la difficulté de mobilisation des ressources et la situation sécuritaire, empêchant l’organisation de certaines tâches programmées. Au titre des activités tenues, elle a fait savoir des formations et la mise en œuvre de l’accord cadre.
« La CMA-BF a travaillé courant 2023 à accroitre sa visibilité et rendre visible les Chambres de métiers régionales », a-t-elle dit en somme. En 2024, la CMA-BF compte prioritairement rendre les Chambres de métiers régionales visibles, accroitre le registre des métiers.

« Nous parlons toujours de 3 millions d’artisans au Burkina Faso, mais dans notre registre cela ne reflète pas la réalité en fonction de ce que nous disons sur le terrain. Nous allons donc mettre l’accent sur l’identification et l’immatriculation des artisans afin qu’ils puissent savoir qu’ils ont une Chambre qui est leur faîtière et que c’est cette faîtière qui pourrait les appuyer, les orienter dans leur corps de métier et dans leur métier », a expliqué Mme Compaoré.
Tambi Serge Pacome ZONGO
Burkina 24
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