Burkina Faso : Le vaccin RTS,S introduit dans la lutte contre le paludisme

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Soucieux de barrer la  voie au fléau du Paludisme qui constitue l’une des principales causes de mortalité au Burkina Faso, le ministère en charge de la santé a en collaboration avec des partenaires techniques et financiers procédé au lancement du vaccin RTS,S, ce lundi 5 février 2024, à Koudougou. Pour une phase pilote qui concerne principalement les enfants de 0 à 11 mois, ce vaccin est disponible dans les 27 districts sanitaires ayant enregistré le plus grand nombre de cas et de décès liés au paludisme. 

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En 2023, le Burkina Faso a enregistré au total 10 199 441 cas de paludisme avec 502 077 cas graves et malheureusement 5 203 décès, dont 3 721 sont survenus chez les enfants de moins de cinq (05) ans soit près de 72% de l’ensemble des décès liés au paludisme, selon les rapports des acteurs de la santé.

Des chiffres qui rappellent combien ça urge d’endiguer cette pandémie grandissante. Et pour y parvenir, le gouvernement a entrepris plusieurs actions, notamment la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action ; la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) ; le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte ; la gestion des cas de paludisme ; et la lutte anti vectorielle à travers la destruction des gites larvaires, la pulvérisation intra domiciliaire et la pulvérisation spatiale.

Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique

Toujours dans cette dynamique de lutte contre le paludisme, le ministère en charge de la santé a de nouveau futé ses armes, notamment avec le lancement du vaccin RTS,S. « Le vaccin RTS,S est un vaccin sûr et efficace qui s’administre en quatre doses aux 5ème mois, 6ème mois, 7ème mois et au 15ème », a renseigné le Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique.

D’un coût global estimé à environ 10 milliards Cent Soixante millions (10 160 000 000), pour la première phase, le financement est assuré par l’Etat burkinabè et des partenaires techniques et financiers. Connu pour son engagement pour la cause des tous petits, l’UNICEF figure dans la liste des partenaires ayant contribué à l’exécution de ce vaccin. John Agbor, représentant de l’UNICEF au Burkina se réjouit de la mise en place de ce nouveau vaccin qui viendra jouer sa partition dans la lutte contre le paludisme.

ohn Agbor, représentant de l’UNICEF au Burkina

« S’il est mis en œuvre à grande échelle, il peut sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Ce vaccin vient à point nommé, en complément de toutes les autres mesures mises en place dans le souci de sauver les vies », a-t-il précisé. Par ailleurs, il a lancé un appel à tous les parents de faire vacciner leurs enfants question de les mettre à l’abri de ce fléau.

Au regard de la disponibilité limitée des doses du vaccin RTS,S et du grand nombre de pays qui se mobilisent pour introduire ce vaccin, le Burkina Faso a pu obtenir une quantité d’environ 878 000 doses pour un besoin total d’environ 3 680 000 doses pour 2024. Pour combler cette lacune, un nouveau vaccin est en cours de production, à savoir le R21, qui sera également disponible dans les derniers mois de l’année.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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