Afrique du Sud : Accusée de corruption, la présidente de l’Assemblée Nationale démissionne

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En Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, la présidente du parlement, a démissionné le Mercredi 03 Avril 2024 et a renoncé à son siège à la législature ; et pour cause, de graves accusations de corruption lui sont portées. Son parti, l’ANC, a aussitôt reçu et pris acte de sa démission. 

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Déjà le Mardi 02 Avril, la justice sud-africaine avait rejeté un recours en urgence de la présidente du Parlement, ouvrant ainsi la voie à une possible arrestation de cette figure de l’ANC, le parti au pouvoir, alors que l’Afrique du Sud est à deux mois d’élections législatives cruciales, rapporte Africanews.

La semaine dernière, les procureurs ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’inculper le Président Nosiviwe Mapisa-Nqakula de corruption, l’accusant d’avoir reçu environ 100 Millions Francs Cfa en pots-de-vin d’un entrepreneur dans le domaine de la défense tout au long de ses trois (3) années en tant que ministre de la Défense.

L’ex-présidente de l’Assemblée Nationale sud-africaine, Mapisa-Nqakula a annoncé dans son communiqué avoir présenté sa démission, mais a insisté sur le fait qu’elle était innocente des accusations portées contre elle.

« J’ai pris cette décision consciente afin de consacrer mon temps et mon attention à l’enquête récemment annoncée contre moi par les organismes d’application de la loi de notre pays », a-t-elle déclaré. « Ma démission n’est en aucun cas une indication ou un aveu de culpabilité concernant les allégations portées contre moi. »

Les médias en Afrique du Sud affirment qu’à une occasion en février 2019, elle a reçu plus de 15 000 $ et une perruque lors d’une réunion au principal aéroport international du pays. Le parti au pouvoir, l’ANC, auquel appartient Mapisa-Nqakula, est en ballottage défavorable pour les élections législatives prochaines. Il pourrait perdre sa majorité dans un contexte de chômage élevé, de pauvreté croissante et de colère contre diverses allégations de corruption contre ses dirigeants.

L’arrestation de Mapisa-Nqakula n’est pour le moment pas clarifiée après que la Haute Cour de North Gauteng ait rejeté sa requête qui éviterait son arrestation.

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