An 1 du retrait de l’AES de la CEDEAO : Des partis politiques appellent à l’unité et à la résilience
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A l’occasion de l’an 1 du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO, des acteurs politiques burkinabè ont conjointement animé une conférence de presse, le mardi 28 janvier 2024 à Ouagadougou. L’objet de la rencontre était d’encourager et de soutenir les dirigeants de l’AES.
Les partis politiques à savoir le Parti du travail (PT), le Nouvel Élan Démocratique en Afrique (NEDA), le rassemblement des mains blanches et l’Alliance Démocratique des Patriotes ont conjointement appelé à une synergie d’actions pour un Sahel juste, uni et souverain.
« Nous voulons bâtir un Sahel uni, souverain, solidaire et puissant. Nous voulons que la voix des peuples du Sahel devienne la voix du changement radical, de la justice, de l’autodétermination », a déclaré Abou Alifata Téguéra porte-parole des quatre partis et président du parti Le Parti du Travail (PT).
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Dans leur déclaration, les quatre partis n’ont pas manqué de justifier le retrait des trois pays de l’espace CEDEAO qu’ils considèrent comme un « instrument de domination étrangère ». « La CEDEAO, au lieu de préserver la paix et la stabilité dans nos pays, a trop souvent agi comme un outil d’ingérence sous couvert de la démocratie et de la gouvernance », a fustigé le porte-parole.
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Par ailleurs, il a rappelé que les multiples résolutions de la CEDEAO ne faisaient qu’envenimer les situations dans la sous-région. « Les résolutions de la CEDEAO, loin d’être un remède, ont souvent été un empoisonnement supplémentaire », a exprimé le porte-parole.
Pour Salam Sawadogo, président du parti Rassemblement des Mains Blanches, cette question de souveraineté demande l’engagement de tous les acteurs politiques. « Nous appelons les autres partis politiques à s’engager car la cause qui nous réunit est celle des trois peuples de l’Alliance », a-t-il invité.
Soumaïla MALO (stagiaire)
Burkina 24