Côte d’Ivoire : Johnny Patcheko dans le viseur de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA)

En Côte d’Ivoire, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) qui est l’autorité administrative indépendante en charge de la régulation de la communication audiovisuelle, a, dans un communiqué condamné les conférences en ligne du cyber-activiste Koukougnon Chris Yvon plus connu sous le sobriquet de Johnny Patcheko. Ce dernier défraie régulièrement la chronique avec des accusations et révélations contre des personnalité publiques. Dernièrement, il s’en est pris à des personnalités au sommet de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Pour la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), Johnny Patcheco a transformé les réseaux sociaux en une entreprise de “calomnie et de désinformation” à grande échelle et utilise “abusivement” les plateformes numériques pour porter “atteinte à l’honneur et à la réputation “ des institutions, des citoyens ivoiriens et des personnalités publiques, en violation des lois en vigueur en Côte d’Ivoire.
Johnny Patcheco, ex-gendarme et proche de Laurent Gbagbo, s’en était éloigné après des brouilles avec l’entourage de celui-ci. Il a aussitôt déposé ses valides dans les placards de la majorité présidentielle du RHDP qui l’avait fièrement brandi comme un trophée de grande valeur, connaissant la virulence avec laquelle il s’en prenait à eux. Il était dorénavant attendu de lui qu’il mette son talent de ‘persécuteur’ au service des tenants du pouvoir et ce, contre ses anciens amis de l’opposition dont principalement les GOR (Gbagbo ou Rien).
Après trois (3) ans de bons et loyaux services au RHDP, et après avoir côtoyé le gotha de ce parti à son plus haut niveau, Johnny Patcheco a décidé de claquer la porte de ses employeurs d’un moment pour finalement passer au grand déballage. Un déballage sujet “diffamatoire, injurieux, portant gravement atteinte à la dignité, à la vie privée et à la cohésion sociale sur les réseaux sociaux” par l’HACA qui y dénonce, également, “la propagation de fake news menaçant l’ordre public, le cyberharcèlement, la divulgation illégale de données personnelles et le financement d’activités illicites en ligne ».
Dorénavant, toute personne qui “partage, relaie ou diffuse” ces contenus illégaux sur les réseaux sociaux ou par tout autre moyen numérique s’expose aux mêmes sanctions pénales que celles prévues pour l’auteur principal. Rappelle la HACA.
Johnny Patcheco, l’ami de l’AES
L’on notera que le cyberactiviste Johnny Patcheco est un admirateur de « la bravoure » des Présidents Goïta, Traoré et Tiani, du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui pour lui incarnent, l’Afrique libre et souveraine. Il ne tarît pas d’éloge pour eux et entend les soutenir dans leur lutte pour l’émancipation de leurs peuples respectifs et de l’Afrique toute entière.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Correspondant de Burkina 24 en Côte d’Ivoire