A Bobo, les VADS demandent des mesures d’accompagnement

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Le jeudi 16 mars 2017, les Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS)  ont tenu une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. A travers cette rencontre, ils interpellent leur ministère de tutelle à se pencher sur leur situation actuelle afin que de lendemains meilleurs s’ouvrent à eux.

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Cette rencontre avec les hommes de medias fait suite à la situation que vivent les agents VADS. En effet, le 28 janvier dernier, une note est tombée et stipule que le contrat de ces derniers prend fin en mars 2017 et aucun renouvellement n’est possible. Une situation que les agents volontaires ont du mal à digérer. Ainsi à travers différents moyens, ils veulent attirer l’attention des autorités « afin de ne pas se retrouver au chômage après leur contrat », a confié Bazongo Ousséni, responsable des VADS de la région des Hauts-Bassins.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit la tenue de cette conférence de presse. Conscients que cette situation n’est pas à leur avantage, ils tiennent à souligner que cette rencontre n’est aucunement un bras de fer contre l’Etat, mais plutôt lever un coin de voile sur leurs conditions de travail et de vie. Ainsi, se référant à l’article 25 de la loi 031/2007/AN, qui stipule que « toute personne physique qui a déjà été volontaire national peut signer de nouveaux contrats de volontariat tant que la durée cumulée de l’ensemble de ses contrats n’excède pas trois (03) ans », ils disent être conscients qu’aucune possibilité ne se présente à eux pour être reconduits.

Cependant, ils interpellent les autorités qui ont pris l’engagement de lutter contre le chômage au Burkina Faso à se pencher sur cette question afin que de meilleures solutions soient trouvées pour le bonheur de tous. Ils tiennent à réaffirmer leurs doléances à leur ministère de tutelle.

Cependant, les agents souhaitent des mesures d’accompagnement de l’Etat à hauteur de 12 mois de pécule pour une insertion socioprofessionnelle des jeunes qui désirent s’orienter dans l’auto-emploi afin d’éviter le chômage et la délinquance. La possibilité d’insertion dans les communes rurales comme reprographe, agent de liaison ou de voirie. Aussi, ils revendiquent la valorisation de l’attestation du VADS qui n’est pas reconnue à l’ANPE  ainsi que la formation des VADS dans les activités professionnelles pour des éventuelles reconversions.

Martial SANOU

Correspondant de Burkina24 à Bobo-Dioulasso

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