Lutte contre le terrorisme: « Que ce soit la France ou la Russie, c’est toujours une domination impérialiste »

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Les 05, 06, 07 et 08 mai 2022 s’est tenue la quatrième édition de la rencontre nationale des cellules féminines de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) du Burkina Faso, à Ouagadougou.

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Venues des 13 régions du Burkina Faso, 173 femmes, toutes des responsables des cellules féminines de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) ont pris part à la 4è édition des rencontres nationales des cellules féminines de l’Organisation.

Des sujets en lien avec l’actualité sociopolitique ont été au centre des discutions de ce rendez-vous sous le thème « Face à l’exacerbation de la crise sociopolitique nationale, quel rôle de la jeunesse féminine pour l’amélioration de ses conditions de vie et sa participation à un changement qualitatif en faveur du peuple et de la jeunesse burkinabè ».

« Ni russe ni français ! »

Questionner le rôle de la jeunesse féminine sur sa contribution dans la lutte contre l’insécurité passe nécessairement par la mobilisation « consciente », selon Josiane Tiendrébéogo, responsable à la mobilisation féminine de l’ODJ.

Josiane Tiendrébéogo, responsable à la mobilisation féminine de l’ODJ

« Toutes les couches de notre pays sont victimes de cette situation sécuritaire. Nous estimons aujourd’hui qu’il faut sonner l’appel à la mobilisation pour transmettre ce ras-le bol à nos autorités pour la prise en compte des difficultés que ces femmes vivent. 

Nous avons des femmes déplacées qui ont pris part à cette rencontre. Elles ont pu dépeindre la situation qu’elles vivent au quotidien dans leur chair. Les femmes et les enfants sont encore plus exposés car avec la fuite des hommes, les familles deviennent monoparentales », a-t-elle indiqué.

La rencontre a également été l’occasion pour les femmes de l’ODJ de se pencher sur des questions géostratégiques et de partenariat dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Pour les cellules féminines de l’ODJ, le salut ne viendra pas d’ailleurs.

« Il n’y a pas de messie dans cette situation »

« Ni russe ni français ! Car que ce soit la France ou la Russie, c’est toujours une domination impérialiste. Donc il faut aller dans le sens de quitter sous cette domination pour que les richesses de ce pays puissent appartenir au peuple et que les revenus de l’exploitation qui est faite de nos ressources minières puissent revenir à notre peuple », a laissé entendre Josiane Tiendrébéogo.

L’ère est donc à la mobilisation pour la jeunesse féminine de l’ODJ engagée dans la lutte révolutionnaire. Il n’est pas question pour Josiane Tiendrébéogo que la femme reste spectatrice dans la lutte pour la libération du Burkina de l’hydre terroriste, car dit-elle, « Il n’y a pas de messie dans cette situation. C’est le peuple burkinabè qui est interpellé. 

Donc les femmes doivent se donner la main, aller au-delà des préjugés sociaux qui entravent leur participation effective à la lutte. Elles doivent se mettre avec les hommes pour faire de cette lutte une victoire », a-t-elle lancé.

Une motion de condamnation des menées « impérialistes » et un appel à mobilisation ont été deux actes majeurs produits lors de ce 4e rendez-vous de la jeunesse féminine révolutionnaire de l’ODJ.

Akim KY

Burkina 24 

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