Crise sécuritaire : Pour un Burkina de paix, des étudiants artistes en conclave

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Dans le cadre des activités en soutien aux Personnes déplacées internes, le club des étudiants artistes burkinabè (CEAB) a organisé une conférence le samedi 22 octobre 2022 au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Les activités de cette journée ont tourné autour de la thématique « Réconciliation, union nationale et patriotisme : quelle contribution de la musique pour un Burkina de paix et de cohésion sociale ». 

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Le Burkina Faso est confronté à des soubresauts sociopolitiques et sécuritaires qui mettent ses populations au défi. Chacun à son niveau doit apporter la pierre pour que la paix retrouve son trône au pays des Hommes intègres.  C’est conscients de cette situation que les artistes chanteurs et musiciens, connus pour leur mission qui est de veiller à la cohésion sociale, se sont invités dans la danse.

Mais d’abord, comment renforcer la contribution de la musique burkinabè pour qu’elle rejaillisse dans le contexte actuel au Burkina Faso ? Pour donner suite à cette interrogation, le président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), Issiaka Ouédraogo a évoqué d’une part la question du professionnalisme, à savoir mettre sur le marché les œuvres de belle facture.

« Les artistes ont un grand rôle à jouer, un artiste c’est un communicateur. A travers les chansons et les thèmes, les messages et conseils doivent être diffusés. Et dans les temps anciens nos ancêtres et nos grands-parents le faisaient », a-t-il expliqué.

D’autre part, « le soutien des pouvoirs publics surtout des mécènes et des sociétés privées dans l’accompagnement des politiques et créativités dans le domaine culturel artistique dans cette perspective », a- t-il poursuivi.

Issiaka Ouédraogo, président du CISAG

Par ailleurs, Issiaka Ouédraogo relève qu’il y a des artistes qui sont financés par des gens qui veulent un certain nombre de rythmes, au détriment de contenus dans leurs chansons. « Du coup, ces chanteurs à la recherche de producteur tombent malheureusement sur ces « personnes de mauvaise moralité ». Ce qui se ressentira par les chansons perverses et c’est la jeunesse qui en pâtit », a déploré le premier responsable du CISAG.

En outre, Emmanuel Tarbangdo, le président du CEAB, a rappelé le contexte de la présente activité. Selon lui, c’est la situation sociopolitique qui les a interpellés à organiser cette conférence en vue d’analyser sur l’angle de la logique, les questions de réconciliation, d’union nationale, de patriotisme dont le pays a besoin pour s’en sortir.

« Nous avons remarqué que la plupart des gens qui analysent ces questions sont focalisés sur la politique. Tandis que la logique constitue un des moyens de sensibiliser les Burkinabè surtout la jeunesse sur le vivre ensemble», a-t-il déclaré.

Emmanuel Tarbangdo, président du CEAB

Le Club des étudiants artistes burkinabè (CEAB) se veut une association à but non lucratif. L’association a pour but de promouvoir la culture burkinabè et surtout les talents artistiques en milieu universitaire.

Sié Frédéric KAMBOU

Jean Yves DEPRI (stagiaire)

Burkina 24

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