Santé : 11 médecins légistes burkinabè outillés en anthropologie médico-légale

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La Société Burkinabè de Médecine Légale (SONUMEL) a procédé à la clôture d’une formation en anthropologie médico-légale au profit d’une dizaine de médecins légistes burkinabè le samedi 19 octobre 2024. 

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À écouter Pr Norbert Ramdé, président de la Société Burkinabè de médecine Légale (SONUMEL), la discipline de l’anthropologie médico-légale pourrait être importante pour le Burkina Faso au regard de la situation sécuritaire du pays.

C’est ainsi que la SONUMEL a fait appel au Pr Djodjo Mathurin, spécialiste en anthropologie médico-légale, pour revisiter les méthodes et techniques de cette discipline au bénéfice des médecins légistes burkinabè.

Au terme de 5 jours de formations, selon Pr Norbert Ramdé, ils sont au total 11 médecins légistes burkinabè qui ont pu renforcer leurs capacités en anthropologie médico-légale. « Nous avons passé en revue tout le cheminement anthropologique jusqu’à la production du rapport qui devrait être adressé aux magistrats et surtout ceux du parquet », a indiqué le président de la SONUMEL.

Pr Norbert Ramdé (à gauche), Lafama Prosper Thiombiano (au milieu) et Van Der Smissen Julie, cheffe de programme à l’agence belge de développement (Enabel)

Concrètement, selon lui, il a été question, entre autres du 14 au 18 octobre 2024, d’aborder l’exhumation médico-légale, la rédaction du rapport d’expertise médico-légale, la naturalisation des ossements, la détermination de l’origine humaine, animale. Au terme de cette formation, les médecins légistes ressortent mieux outillés en méthodes et techniques en anthropologie médico-légale.

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Doudoulgou Béraré, médecin légiste au CHU de Bogodogo, un des participants à la formation, a traduit sa satisfaction. « Je peux vous certifier qu’au sortir de cette formation, nous sommes mieux outillés aujourd’hui pour répondre aux sollicitations de la justice en matière d’anthropologie médico-légale », a-t-il fait entendre. Lafama Prosper Thiombiano, Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga II, a reconnu et salué le travail des médecins légistes dans ce contexte sécuritaire.

« Vous savez, le contexte dans lequel on est, on peut avoir un certain nombre important de cadavres ou il faut vraiment l’intervention du médecin légiste pour pouvoir identifier les uns et les autres et permettre de les (morts, NDLR) inhumer, permettre aussi aux familles de reconnaître leurs cadavres et faire leurs deuils », a-t-il souligné.

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