La Société ivoirienne de Raffinage, la raffinerie du Burkina
Dans le cadre de son voyage d’étude à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a visité la Société ivoirienne de Raffinage (SIR). La trentaine d’étudiants a fait, dans l’après-midi du jeudi 9 mai, le tour des installations de la raffinerie dont le Burkina possède une part conséquente des actions.
Le Burkina Faso n’a pas encore trouvé de pétrole, mais en fait déjà un fonds de commerce. Cela est possible grâce à la Société ivoirienne de Raffinage, dans laquelle le Faso a 5,39% des parts d’actions, après la PETROCI (45,74%), et l’Angola (20,49%).
La délégation d’élèves-journalistes de l’ISTIC a donc jugé important de visiter cette raffinerie, pour se faire une meilleure idée de l’industrie du pétrole en Afrique.
La Côte d’Ivoire est un pays pétrolier depuis 1977, année à laquelle le pétrole y a été découvert pour la première fois. C’était dans la commune de Grand Bassam, grâce à des recherches ordonnées par Houphouet Boigny, le président d’alors. Cependant, ce dernier n’a pas attendu de trouver du pétrole sur ses terres pour en faire un moteur de développement.
Située à Abidjan dans la commune de Vridi, la Société ivoirienne de Raffinage (SIR) occupe un espace de près de 80 hectares. Elle a été construite en octobre 1962, et est la deuxième raffinerie africaine après celle de l’Afrique du Sud.
Mais économiquement, elle occupe la première place, avec un capital actif de plus de 65 milliards de F CFA partagé entre sept actionnaires.
La SIR regroupe en son sein plusieurs sociétés, qui font d’elle la première industrie de Côte d’Ivoire. Elle produit des hydrocarbures de grande qualité, grâce à la rare technologie de l’hydrocraquage.
Cette technologie permet d’extraire plus de produits finis du pétrole brut, en laissant moins de résidus. Cela augmente la confiance de ses clients, en plus du fait que ses produits sont certifiés ISO depuis 1990.
Paradoxalement, la SIR ne traite pas le pétrole extrait en Côte d’Ivoire. Selon Nahounou B. Paul, qui a fait office de guide pour la visite, le pétrole national est d’une qualité tellement bonne que ce serait une perte de le raffiner en Afrique.
Il est donc vendu tel quel, alors que la SIR se fournit en matière première principalement au Nigéria, au Sénégal… Là, le pétrole brut contient beaucoup plus de gasoil, qui est utilisé par la majorité des voitures en Afrique.
La Société ivoirienne de Raffinage emploie de moins en moins d’hommes, à cause de la modernité de ses installations. Il y a environ 200 travailleurs, tous africains à l’exception de deux Européens. Elle met tout en œuvre pour préserver l’environnement, et veut faire la fierté de l’Afrique entière.
Stella Nana
Pour Burkina 24
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salut , j?appr?cie cette visite et je souhaite ?galement en tant que pr?sident du club de communication de AIST treichville,organis? une visite d??tude avec les ?tudiants en mine g?ologie p?trole, en gestion commercial, en finance comptabilit? ,en gestion des ressources humains et communication.