Luc Adolphe Tiao et l’ADF/RDA : « On n’a pas pu s’entendre sur le nombre de portefeuilles…»
Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao s’est expliqué sur les raisons de la composition du nouveau gouvernement. Selon lui, l’ADF/RDA n’est plus dans le gouvernement à cause du « nombre de portefeuilles ministériels et du positionnent » réclamés par cette dernière. L’UNDD et l’Autre Burkina/PSR sont dans le navire parce qu’ils « sont prêts à appliquer le programme de société du gouvernement ». La modification de l’article 37 de la constitution ? « Ce n’est pas à l’ordre du jour de l’agenda » de Luc Adolphe Tiao et du reste, étant une question politique, les partis politiques pourront mieux y répondre.
C’est un Premier ministre pimpant qui s’est présenté devant ses confrères dans le jardin du Premier ministère, sise Boulevard de l’Indépendance. Il était attendu sur la composition du nouveau gouvernement et il a apporté des réponses aux « légitimes interrogations » du peuple burkinabè, comme il l’a lui-même dit.
L’ADF/RDA
Pourquoi l’ADF/RDA n’est-il pas dans le gouvernement ? Il sera plus précis que son ministre de la communication : « on n’a pas pu s’entendre sur certains points, notamment le nombre de portefeuilles et le positionnement ». Paradoxal, puisque Me Gilbert N. Ouédraogo a déclaré que l’offre était plutôt « juteuse ».
« Je ne sais pas s’il y aura un remaniement ministériel, mais ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment »
Relevé par un confrère, Luc Adolphe Tiao brandira que c’est « sa cuisine interne » et qu’il ne dira pas quels étaient les ingrédients de sa recette. Qu’à cela ne tienne, il transparaît dans les propos du Premier ministre que ce n’est pas certain que le parti de l’éléphant revienne dans le gouvernement. Ainsi faut-il sans doute lire quand le premier des ministres déclare qu’il ne sait pas « s’il y aura un remaniement ministériel » bientôt et que dans tous les cas, « ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment ».
L’UNDD et l’Autre Burkina/PSR
Pour ce qui concerne l’entrée de l’UNDD et de l’Autre Burkina/PSR, Tiao a laissé entendre que cela n’est dû qu’à la « tradition » de Blaise Compaoré, « à savoir l’ouverture à toutes les forces sociales et politiques qui peuvent composer dans la mise en œuvre réussie de son projet de société ». Il indique qu’il a consulté lesdits partis et ils se sont montré « disponibles » à soutenir le « construire ensemble un Burkina émergent » du président du Faso.
Tiao III et l’article 37
Certaines voix et certains observateurs voient dans ce nouveau gouvernement un foyer propice à une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution. Le Premier ministre et son gouvernement ont-ils dans leur agenda cette modification ? Réponse de Luc Adolphe Tiao : « Moi, en tant que Premier ministre, le président du Faso m’a demandé d’exécuter son programme économique et je suis là pour ça.
« Ce n’est pas parce que Ousmane Guiro a été élu conseiller municipal qu’il est blanchi »
Il ne m’appartient pas de me prononcer sur l’article 37. Ce n’est pas à l’ordre du jour de mon agenda en tant que chef du gouvernement. J’estime que c’est une question politique et j’imagine que les partis politiques vont s’en saisir ».
Ministre chargé de mission…
Pour terminer sur la composition de son gouvernement, Luc Adolphe Tiao juge que le ministère de Assimi Koanda n’est pas sans importance, qu’il avait « toute sa place », qu’il « n’est pas budgétivore » et que ce ministre était à la disposition du président et de lui-même pour « toute sorte de mission ».
Nombre pléthorique de ministres ?
Interrogé sur le nombre des ministres jugé élevé, Luc Adolphe Tiao a estimé que les ministères « géants » sont difficiles à gérer et que c’est par souci « d’efficacité » que certains départements ont été morcelés.
L’Affaire Guiro
Luc Adolphe Tiao a été interpellé sur l’affaire Guiro. « Ce n’est pas parce que Ousmane Guiro a été élu conseiller municipal qu’il est blanchi », a-t-il répondu, estimant que le juge fera son travail et s’il y a des charges retenues contre lui, justice sera rendue.
La corruption
Parlant toujours d’interpellation, les 8 mesures contre la corruption ont été rappelées. « Laissez-moi travailler avec mes méthodes », a plaidé le Premier ministre, rassurant que toutes ces mesures ont été « quasiment » exécutées.
Cependant, il estime qu’il faut vérifier que les charges retenues contre les personnes mises en cause sont constituées. Au demeurant, il a informé que des mis en cause ont déjà remboursé ce qu’ils devaient au peuple burkinabè et certains sont en cours d’exécution.
« Il ne m’appartient pas de me prononcer sur l’article 37. Ce n’est pas à l’ordre du jour de mon agenda en tant que chef du gouvernement. »
Le Premier ministre a cependant retenu une leçon : c’est que les choses ne pouvaient pas se régler en « un mois » ! Dans tous les cas, ce n’est pour autant qu’il dort : « Nous travaillons en silence ! », a-t-il affirmé, laissant entendre qu’il n’a pas de penchant pour le tapage. « Ce qui est important, c’est le changement de mentalité » et « la moralisation de l’administration ».
L’Université de Ouagadougou
Parlant maintenant des chantiers à l’ordre du jour, les confrères ont abondamment parlé de l’Université de Ouagadougou et de ses problèmes et aussi de la promesse ferme de Tiao d’y aller même si on allait lui ôter le chef. Le Premier ministre affirme que c’est une question d’agenda qui l’a empêché d’aller
dire bonjour aux étudiants. Mais il promet d’y aller « les semaines à venir » avec sous les bras le rapport de la commission mise sur pied pour diagnostiquer les maux du campus.
« Les états généraux sur les universités auront lieu en avril »
Faut-il fermer le campus ou faire une année blanche ? « On va trouver une solution avant la fin de ce mois », a-t-il promis, ajoutant que les états généraux sur les universités auront lieu au mois d’avril.
Les loyers dans les « célibatériums »
Enfin, le Premier ministre a promis s’intéresser à la question des loyers des maisons mises en location afin de dégager un projet de loi pour « fixer les critères de fixation des loyers des logements ».
Abdou ZOURE
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r?ellement TRISTE
C’EST LA POLITIQUE ET C’EST A VOUS DE SAVOIR FAIRE LA PART DES CHOSES CAR A VOULOIR SUIVRE BOVINEMENT LES POLITICIENS VOUS FINIREZ DANS LE LABYRINTHE DES REGRETS ET DES DECEPTIONS ET LA VOUS NE VOUS EN PRENDREZ QU’A VOUS MEMES!
Gilbert N. Ou?d n’a pas ?t? punit. Il devient au contrair dauphin du pr?si. On l’a ?tudi?, on sait qu’il est pret ? tout faire pr Bl?se, on l’enl?ve du gouv pr le mettre ? l’AN o? il poura avec son derri?re voter les lois les plus cruelles pr garder Compawr? au pouvoir apr?s 2015 ou l’aider ? bien chutter. merde!
Ainsi, maitre Gilbert ns faisait croire l?, dja il a reclam? une grosse part du gateau et comme le cdp refuse il a quitt?, on pensait que c’est parce qu’il a chang?,pauvre burkina!!!!!
Affaire Guiro…. bandes de traitres…. le peuple aura votre peau….