Opérations de maintien de paix et menaces transnationales au menu d’un symposium à Ouagadougou
Une délégation du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) séjourne dans la capitale du Burkina, et pour l’occasion, un symposium se tient ce mercredi sur les opérations de maintien de la paix et les menaces transnationales dans le Sahel.
C’est l’un des programme phare du centre d’études stratégiques de l’Afrique, un des 5 centres universitaires régionaux du département de la défense des États-Unis: le programme de sensibilisation thématique des amicales qui vise à maintenir les liens entre anciens auditeurs du Centre. Dans le cadre de ce programme, une délégation du Centre, conduite par le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique occidentale et centrale, venue rendre visite à l’amicale nationale de la communauté CESA au Burkina Faso, participe à un symposium d’une journée à Ouagadougou, pour discuter sur les sujets d’opérations de maintien de la paix et de menaces transnationales. Deux thématiques d’actualité pour le Burkina Faso et qui « sont essentiels aux fondements de bonne gouvernance et de stabilité régionale » a reconnu l’ambassadeur des États-Unis au Burkina, Dr Tulinabo Mushingi, à l’ouverture du symposium, devant les participants, composés de cadres des forces armées nationales, d’universitaires et acteurs de la société civile.
Le Burkina Faso, en tant que pays sahélien est un État vulnérable, confronté au défit de la sécurité, d’où la nécessité de rechercher des moyens efficaces de lutter contre le différents fléaux qui constituent des menaces transnationales. Le pays qui participe depuis 1993 aux opérations de maintien de la paix dans le monde, a également besoin d’améliorer cette contribution et de la rendre plus efficace. A ce jour plus de 3.000 hommes sur les différents théâtres d’opération et, à ce symposium, il s’agit de réfléchir, entre autres, à l’amélioration des capacités de participation aux opérations de maintien de la paix, a déclaré le Général Honoré Nabéré Traoré, Chef d’État-major Général des Armées.
L’ambassadeur des États Unis a souhaité que les participants, tout au cours des échanges, « gardent à l’esprit à quel point il est vital pour la région que le Burkina Faso soit un pays sûr et sécurisé et comment [il] peut réussir à exporter cette sécurité grâce à une utilisation intelligente des forces de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme ».
Organisé en partenariat avec l’ambassade des États-Unis au Burkina, le symposium met à contribution participants civils et militaires, membres de l’amicale et autres experts invités. Selon, la coordonnatrice de l’amicale nationale de la communauté CESA au Burkina Faso, Fatima Vicens, c’est une façon pour l’amicale, qui regorge d’experts, militaires et civils, d’apporter sa contribution aux réflexion sur les questions sécuritaires.
Au Burkina Faso, l’amicale compte une centaine de membres, des cadres militaires et civils ayant participé, comme 6 000 autres professionnels de la sécurité dans le monde, à des programmes du CESA, formant ainsi le réseau de la communauté du CESA. Mise en place en 2007, l’amicale du Burkina est l’une des 31 amicales nationales en Afrique.
Justin Yarga Burkina 24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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