Ben’K, une nouvelle voix montante du Hip-Hop burkinabè

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Ouédraogo Hamed Ben Kader à l’état civil, Ben’K comme nom d’artiste, est un jeune talent prometteur de la scène musicale burkinabè. Inspiré par des figures locales telles que Faso Kombat et K-Ravane, Ben’K a décollé sa carrière musicale en 2021 avec détermination malgré les défis initiaux. Sa première sortie, « Ligdi n gomda », a déjà captivé son public local. « L’argent », c’est son centre d’intérêt dans ses différentes sorties. Nul doute que la jeunesse l’adopte puisqu’il les galvanise à la recherche de l’argent, un peu à l’image de son idole Kayawoto. En parallèle de sa passion pour la musique, Ben’K jongle entre les études en philosophie à l’université de Koudougou et son commerce, démontrant une détermination et une organisation remarquable. Alors qu’il aspire à propulser la musique burkinabè au niveau international, Ben’K cherche à établir des collaborations avec des artistes locaux, comme internationaux. Son rêve le plus ardent, c’est de s’imposer dans l’industrie musicale. Découvrez cet amoureux du micro dans les lignes qui suivent. 

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Pouvez-vous nous parler de vos débuts dans la musique et ce qui vous a inspiré à y faire carrière ?

J’ai commencé la musique en 2021. Depuis mon enfance, j’écoutais les chansons de Faso Kombat, K-Ravane. C’est quelque chose qui m’inspirait et je voulais me lancer dans le domaine aussi.

Quel a été le défi principal que vous avez rencontré au début de votre parcours musical ?

Le début a été un peu compliqué. Je n’avais pas encore de beat pour poser dessus. On avait des grands frères dans le domaine qui se foutaient de nous à l’époque. C’est arrivé à Ouaga que j’ai eu mon premier beat et voilà comment j’ai pu sortir mon tout premier son intitulé « Ligdi n gomda ».

De quoi parle le titre « Ligdi n gomda » et que représente ce titre pour vous ? 

Dans la ville où je suis, ce son m’a déjà lancé. Quand tu écoutes le morceau tu sais déjà que c’est le mien. Le but de ce son c’est amener la jeunesse à travailler pour chercher de l’argent. Le socle aujourd’hui c’est la jeunesse. Et donc si la jeunesse n’a pas d’argent, cela n’est pas intéressant.

BEN’K « Ce que je veux réellement c’est de contribuer à faire valoir la musique burkinabè au-delà de nos frontières, à un niveau incomparable »

À part la musique, quels autres aspects de votre vie occupent votre temps ?

A part la musique, je suis étudiant en 2e année de philosophie à l’université de Koudougou. Je suis aussi commerçant.

Comment parvenez-vous à concilier vos études, votre commerce et votre carrière musicale ? 

Je consacre un temps pour la musique, et un temps pour bosser et un temps pour m’occuper des affaires au niveau de la boutique. Je divise ma journée en trois pour pouvoir m’occuper de mes différentes tâches.

Avez-vous déjà eu l’occasion de vous produire sur scène ? Si oui, comment cela s’est-il passé ?

C’est à Zorgho qu’on me connait du côté de la musique. Je n’avais pas un producteur et il y a seulement deux mois de cela que j’en ai eu un. Et donc je commence à me présenter de plus en plus pour avoir plus de visibilité.

Quels sont les genres musicaux que vous utilisez, et quels sont les thèmes que vous abordez dans votre musique ?

Mon registre c’est le Hip-hop et j’ai trois sons à mon actif. Le premier est intitulé « Predator » c’était un rap, le deuxième c’est « Ligdi n gomda » et le troisième c’est « Ligdi histoire ». Ma thématique principale c’est l’argent. Comme je l’ai déjà dit, c’est d’inspirer la jeunesse à travailler pour rechercher l’argent.

Quels sont vos objectifs futurs dans la musique ?

Ce que je veux réellement c’est de contribuer à faire valoir la musique burkinabè au-delà de nos frontières, à un niveau incomparable. On a l’exemple de Kayawoto qui est une fois allé à Dubaï et qui y a tourné un clip et tout le monde entier en parle.

Dans les projets à venir, si toutefois il y a du soutien et si tout se déroule comme il se doit, si tu parviens à réaliser un clip à l’extérieur, tu te valorises et tu valorises le nom de ton pays.

Qui sont vos principaux modèles et influences artistiques ?

C’est d’abord Kayawoto, à l’heure-là c’est lui qui m’inspire, j’aime écouter Zougnazaguemda pour le côté traditionnel, il y a Amzy aussi.

Comment percevez-vous l’état actuel de la musique burkinabè ?

La musique burkinabè se porte bien. Il y a des artistes qui ont commencé avec peu de moyens, mais une fois qu’ils ont eu du soutien ils s’en sont sortis. On dit toujours que le début est compliqué. Mais on essaie encore et encore et nous avons espoir que la musique burkinabè ira de plus en plus loin.

Quelles sont vos stratégies pour vous insérer davantage dans l’industrie musicale ?

Déjà le fait d’être à Burkina 24 est quelque chose qui peut me faire connaitre davantage. Il ne sert à rien de chanter, d’avoir des clips et d’être inconnu. Nous comptons beaucoup sur les collaborations. Si tout va bien, il y aura des projets de collaborations parce que je compte m’imposer dans ce milieu comme Kayawoto.

Est-ce que la musique que vous faites nourrit l’homme que vous êtes ?

Pas pour le moment, avec mon producteur, nous avons commencé à travailler de façon intense il y a à peine deux mois. Mais tout vient à point nommé à qui sait attendre.

Gédéon SANGO (Stagiaire)

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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