Les 11 hommes et femmes qui ont marqué l’actualité Burkinabè en 2011!
2011 est désormais une partie de l’histoire. Voici le regard de Burkina24 sur cette année écoulée, à travers une liste de 11 personnalités de choix, question de constituer avec vous le souvenir d’hommes et de femmes qui ont marqué cette année. Une liste qui n’a pas la prétention d’un classement « tops-flops », mais qui part d’une opinion assez largement partagée sur le fait que des hommes et de femmes ont marqué l’année 2011 d’une façon ou d’une autre, et ont ainsi retenu l’attention.
11– L’armée burkinabè :
Sans désigner précisément un homme dans cette institution, il est évident qu’eu égard à la grave crise que le Burkina a traversée, alimentée par les mutineries, des crépitements des armes et les pillages de commerces et autres exactions préjudiciables aux citoyens et citoyennes, l’armée burkinabè a sans conteste laissé ses marques indélébiles sur 2011, et de quelle façon ???
10- Honorine Meda/Dabiré :
Procureur général près la cour d’appel de Ouagadougou. Aucun doute que l’affaire Justin Zongo fut un dossier assez délicat à gérer. Des efforts vers une meilleure gouvernance judiciaire sont faits, de même qu’un pas important dans le défi de la communication, assez essentielle dans un domaine comme la justice, où la transparence est plus que nécessaire pour remédier à la crise de confiance de la part des justiciables et de l’opinion publique.
9- Martine Yabré :
Coordonnatrice du Collectif « devenons citoyens ». L’exemple d’une femme battante et du leadership féminin, assez rare dans le milieu de la société civile burkinabè. Faut-il encore chercher à démontrer son hyper-activisme, elle qui, membre et responsable de plusieurs organisations de la société civile, se fait entendre aux moments cruciaux de la vie du pays, ayant jusqu’au bout le courage de ses positions? Qui plus est, et on l’aura beaucoup entendu au sein du CCRP, et notamment à propos de l’article 37.
8-Bognéssan Yé :
Le ministre le plus médiatisé du fait de l’article 37 dont le sort a le plus alimenté les débats publics, dans les médias et les palabres de quartiers, et que beaucoup d’acteurs ont vite considéré comme principal enjeux des réformes politiques. Si celles-ci ont dominé une bonne partie de l’année 2011, le capitaine, qui en a eu la charge, a partagé cette suprématie médiatique.
7- Sévérine Nébié :
Avril 2011, elle devenait la championne africaine des mois de 63Kg. Une première également pour une judoka burkinabè et pour le Burkina et qui complétait une année sportive auréolée de grands titres continentaux.
6- Réné Bagoro:
Le président du tribunal administratif de Ouagadougou : après avoir, en 2010, prononcé la nullité de la carte d’électeur qui a servi à l’élection présidentielle controversée de novembre 2010, décision qui a paru « scandaleuse » pour certains et jugée « osée et courageuse » pour beaucoup, il a acquis aux yeux des Burkinabè l’image d’un juge « non acquis ». Au cours de 2011, il a encore confirmé ne pas avoir sa langue dans sa poche, se montrant avec son syndicat, le Syndicat burkinabè des magistrats, intransigeant lors des mutineries des militaires ayant remis en cause des décisions de justice. Il apparaît comme le juge de l’année, montrant un autre visage du juge burkinabè.
5- Les étalons cadets :
En emportant la coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans le 22 janvier 2011, ces espoirs de la renaissance du football burkinabè sont entrés dans l’histoire et avec eux, tout un pays. Voir notre rétrospective 2011 sport.
4- Me Bénéwendé Sankara :
Présent médiatiquement d’un bout à l’autre de l’année, on l’aura entendu et lu. Mais surtout, la plupart de ses contestations ont été plus ou moins vérifiées : fichier électoral non fiable (confirmé par la CENI puisqu’il désormais question de fichier biométrique), CCRP égal entourloupe : la fin ambigüe du processus lui donne raison.
3- Luc Adolphe Tiao :
Le plus inattendu des Premiers ministres. Venu aux manettes à un moment difficile et pour ramener la paix, l’homme fait montre d’assez d’humilité et de modestie, et ne relâche pas avec son sens de la communication. Après la crise, on l’aura vu également sur tous les fronts ou presque pour le deuxième semestre de l’année, assez chargé d’évènements (rencontres, conférences forum).
2- Simon Compaoré :
À la tête de la ville de Ouagadougou depuis l’avènement de la décentralisation en 1995, il a décidé qu’il ne se présentera plus aux prochaines élections. S’il faut croire l’homme -et il n’y a pas une raison de ne pas le croire- tous ceux qui ont soif d’alternance reconnaitront en lui un exemple à l’heure où la démocratie souffre du manque d’alternance. Du reste, malgré l’épreuve de la crise lors de laquelle il a été molesté, l’homme est resté égal à lui-même. Et pour en ajouter, il n’est pas trop de souligner son attachement à la ponctualité.
1- Soungalo Apollinaire Ouattara :
L’homme des grandes innovations et plus d’un observateur est d’accord pour lui reconnaitre cela. Son département s’est illustré dans l’appropriation des technologies de l’information et de la communication, notamment dans l’organisation des concours de la Fonction publique. Lors de la crise qui a secoué le Burkina, il s’est révélé également l’homme dont la crédibilité a beaucoup joué en faveur d’une moindre aggravation de la crise par les syndicats. Enfin, il a su supporter la charge de deux gros ministères (la Fonction publique, le travail et la sécurité sociale) et apparait comme le ministre travailleur du gouvernement Tiao et de l’année 2011.
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