Présidentielle sénégalaise, les Etats-Unis appellent Wade à renoncer

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Le président sénégalais Abdoulaye Wade. Photo : www.sanfinna.com

Les États-Unis appellent clairement Me Abdoulaye Wade à renoncer à un troisième mandat et à « céder la place à la prochaine génération, en vertu de la consolidation des acquis politiques, notamment la démocratie et la stabilité ». Ils lui reconnaissent néanmoins le droit à un nouveau mandat.

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«Nous respectons le processus politique et légal(…),  mais le message que nous lui adressons reste le même : l’attitude digne d’un chef d’État serait de céder la place à la prochaine génération», a soutenu la porte-parole du département d’État américain, Victoria Nuland.
C’est depuis le 27 janvier 2012 que la candidature à l’élection présidentielle d’Abdoulaye Wade a été validée par le Conseil constitutionnel donnant lieu à des manifestations violentes et parfois meurtrières dans le pays.

La position des États-Unis émane de la crainte des conséquences de la candidature de Wade, et le secrétaire d’État adjoint américain, William Burns, a averti : «Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat (…) pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent au cours des décennies».

Une attitude de Washington qui vise à préserver les acquis politiques, la démocratie et l’image du Sénégal sur le continent et dans le monde. Cependant, il aurait plutôt  été plus judicieux de le faire préalablement, puisque Wade est maintenant candidat.

Appelant au calme, la France, elle, regrette que toutes les sensibilités politiques n’aient pas pu être représentées, faisant probablement allusion à la star internationale Youssou N’Dour sans le citer nommément.

Pendant ce temps, le Mouvement du 23 juin (M23) appelle toujours à la mobilisation pour accroître la contestation de cette candidature, alors que les manifestations sont interdites par les autorités.

Il est de plus en plus certain qu’une contestation généralisée va empêcher le bon déroulement de l’élection le 26 février.

 Source : jeuneafrique.com

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