Dialogue inter-malien : Des négociations compliquées à Alger

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Un nouvel épisode du dialogue inter-malien s’est ouvert à Alger, ce mercredi 16 juillet, entre le pouvoir malien et les groupes armés du Nord du Mali. Le but reste le même : obtenir la paix dans le Nord du Mali. Mais les négociations s’avèrent plus délicates que prévu.

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Toutes les parties ont eu une première réunion de prise de contact. Placées sous la houlette du médiateur algérien Ramtane Lamamra, ces négociations regroupent autour d’une même table tous les principaux  protagonistes.

D’un côté du gouvernement malien,  une délégation de plusieurs ministres et de l’autre les trois grands mouvements MNLA – MAA et HCUA qui se sont coalisés pour former une seule délégation.

Des désaccords d’entrée de jeu

 Mais rapidement, la principale délégation rebelle, celle des mouvements MAA, MNLA et HCUA, a fait part de sa colère quant à la présence de ses propres dissidents. « Il ne peut pas y avoir de troisième partie dans ce dialogue. C’est nous, Bamako, et personne d’autre », a déclaré à RFI, Mahamadou Djeri Maïga.

Leur désaccord a concerné aussi l’objectif global de ces négociations ; celui d’aboutir à un accord le plus rapide possible. Pour le vice-président du MNLA, il est beaucoup trop tôt pour signer quoi que ce soit. Les groupes armés ont l’impression que le Mali et l’Algérie veulent leur imposer un agenda.

Le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, a réaffirmé la position du gouvernement : « Nous ne souhaitons pas une indépendance mais dans le cadre d’un Etat unitaire, nous sommes disposés à explorer toutes les évolutions ou les options institutionnelles possibles. »

Des négociations sous haute tension

Lors d’une nouvelle réunion dans l’après-midi, le vice-président du MNLA aurait déclaré d’un ton très ferme que personne ne pouvait leur forcer la main, et il aurait quitté la salle avec toute sa délégation. A la fin de la journée, on est parvenu malgré tout à convaincre les différents groupes de s’asseoir ensemble dans la salle des discussions.

Les diplomates de la région, qui dénoncent un manque de volonté politique de toutes les parties, espèrent bien que les groupes armés arriveront à se mettre d’accord entre eux au terme des pourparlers.

Stéphane S. OUEDRAOGO (Stagiaire)

Burkina 24

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