Gestion durable des terres: Renforcer les capacités de la société civile pour préserver l’environnement

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Face aux changements climatiques, la réadaptation à la nature est un défi à relever dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. Afin de favoriser l’interaction de la société civile dans les politiques publiques, le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), le réseau environnement, développement, action dans le tiers monde (ENDA), Open society initiative for Southern Africa (OSISA) et EquatorInitaitive organisent un atelier de l’Afrique Centrale et de l’Ouest sur la gestion durable des terres (GDT) du 24 au 25 novembre 2014 à Ouagadougou.

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Cette rencontre regroupant des leaders d’organisation de la société civile de l’Afrique de l’Ouest et du centre a été organisée dans un contexte marqué par un besoin de renforcement des capacités de la société civile.

Elle permettra de réduire la dégradation des terres, de préserver l’intégrité de l’écosystème et d’accroître la résilience aux changements climatiques et la sécurité alimentaire.

« Cet atelier vient de l’initiative des  organisations de la société civile de la sous-région, pour se concerter sur ce qu’on pourrait apporter à nos différentes politiques dans les différents pays, sur cette question cruciale qui est la gestion durable des terres »,  selon le président du conseil d’administration du SPONG, Yongo Nignan.

Elle facilitera donc la participation effective des communautés dans la gestion durable des terres, face à la pression démographique et aux changements climatiques, avec des pluviométries excédentaires ou insuffisantes selon les zones. Cette rencontre permettra donc de rapprocher les points de vue des participants afin de faire des propositions concrètes aux gouvernements.

Emmanuel Seck, coordonnateur de programme à Enda Energie et Yongo Nignan, PCA du SPONG
Emmanuel Seck, coordonnateur de programme à Enda Energie et Yongo Nignan, PCA du SPONG

«Nous souhaitons mettre en place, une coordination régionale pour renforcer la voie de la société civile, améliorer le partage de connaissances, et pouvoir développer des papiers substantiels de contribution au niveau du processus de la convention de lutte contre la désertification au niveau international et pouvoir aussi interagir avec les institutions  intergouvernementales», comme souligné par Emmanuel Seck, coordonnateur de programme à Enda Energie.

Au sortir de ces deux jours de travaux, les participants auront à désigner également des responsables de volets non encore occupés, comme celui de l’énergie.

Mouniratou LOUGUE
Burkina24
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