La présidentielle en miniature au Lycée Sangoulé Lamizana

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Dans six mois auront lieu les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso. Et les jeunes constituent une grande partie de l’électorat. C’est en partie ce qui a motivé le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBDC) à lancer une campagne de simulation dans les lycées pour expliquer le processus aux élèves. L’opération a débuté ce mardi 28 avril 2015 par le lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana de Ouagadougou.

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Désintérêt des jeunes scolaires à la question électorale

Le MBDC, organisation de la société civile créée depuis 2005, œuvre dans le milieu scolaire en promouvant les droits civiques et la citoyenneté. Et le droit de vote, une valeur civique « très importante » a en motivé la structure à aller vers les scolaires pour leur expliquer le processus de vote.

Cheick Fayçal Traoré, chargé de projet au MBDC, définit le droit de vote comme « la possibilité pour le citoyen de donner son point de vue et de contribuer au changement qu’il compte voir dans un Etat ».

Partant du constat que «  la jeunesse burkinabè ne participe pas assez aux élections » et estimant que cette « donne doit changer maintenant », le mouvement a lancé une campagne pour mobiliser les jeunes élèves autour de la question électorale.

De l’avis des responsables de la structure, la jeunesse constitue entre 55 à 60% du corps électoral et a donc une «  capacité extrêmement importante en matière de changement ».

Simulation en miniature

Les "électeurs" vérifiant leur nom sur les listes électorales © Burkina24
Les « électeurs » vérifiant leur nom sur les listes électorales © Burkina24

La simulation de vote a débuté par le lycée technique Aboubacar Sangoulé Lamizana et se poursuivra dans 10 autres lycées. Là les élèves ont eu droit à une séance vote avec une liste de 4 candidats pour la présidentielle. Ces derniers ont eu droit à 10 jours de campagne électorale.

La simulation est la reproduction en miniature de ce qui se passe au niveau national au sein du lycée. En lieu et place de la CENI, une Commission électorale scolaire indépendante (CESI), présidée par le surveillant général.

Quant au Conseil Constitutionnel qui doit publier les résultats du vote son équivalent est le Conseil d’Etablissement présidé par le proviseur de l’établissement. « Nous avons estimé que cela est extrêmement important parce que nous sommes jeunes, nous avons été du milieu scolaire et nous savons que l’exercice est la meilleure façon d’apprendre », a reconnu Fayçal Traoré.

Oui Koueta (stagiaire)

Burkina24

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Oui Koueta

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4 commentaires

  1. Une tr?s belle initiative, plein de promesses qui permettrait aux jeunes d’avoir une ?ducation d?mocratique et politique pouss?e!Courage pour la suite

  2. La reculturation d?mocratique port?e par les jeunes est la promesse de l’av?nement d’une soci?t? juste et ?quitable. Allons seulement !

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