Le programme ARPIC (2012-2015) : L’heure est au bilan
Le programme culturel expérimental, programme d’appui au renforcement des politiques et industries culturelles (ARPIC), lancé en 2012 de commun accord entre l’OIF et 4 pays d’Afrique, est arrivé à son terme. L’heure est au bilan et il se tient à cet effet à Ouagadougou une rencontre de suivi-évaluation les 7 et 8 juin 2016 à laquelle participent les différents pays bénéficiaires de cette phase pilote du programme.
Le programme d’appui au renforcement des politiques et industries culturelles déployé en 2012 par l’organisation internationale de la francophonie au Burkina, au Sénégal , au Niger et au Gabon avait pour objectif de renforcer les capacités de ces pays et à mettre en œuvre des politiques et des mesures de promotion des industries culturelles et créatives pour leur développement économique et social.
Pour l’opérationnalisation du programme, 4 axes d’intervention ont été privilégiés : la gouvernance culturelle, le renforcement des capacités des acteurs, la décentralisation de l’action culturelle et la diversification des dispositifs de financement.
« Aujourd’hui ce programme entre dans sa phase finale et on est là pour une réelle introspection pour voir les acquis et les impacts de ce projet et voir dans quelle mesure améliorer le dispositif et dans quelle mesure aussi réorienter le dispositif en cas de besoin », dit Youma Fall, directrice de la langue française, culture et diversités à l’OIF.
Au niveau du Burkina, les différents bilans dressés au terme des quatre années d’exécution donnent des résultats satisfaisants. En guise d’illustration, l’assemblée générale des projets et programmes du Burkina Faso a classé le programme ARPIC dans la catégorie des projets « verts », c’est-à-dire ceux qui sont susceptibles d’atteindre leurs objectifs.
Dans l’ensemble, l’évaluation à mi-parcours en octobre 2014 à Paris avait relevé un niveau satisfaisant d’exécution au niveau des pays concernés.
Youma Fall rassure qu’au sortir de cette rencontre qui marque la fin du programme, l’OIF continuera à accompagner les pays.
« En ce moment, on parle de développement durable. Quelle est la place de la culture dans le développement durable ? Quelle est la place de la culture dans cette mondialisation galopante qui a pour but la colonisation pour ne pas dire l’uniformisation des cultures ? Quel est le rôle des diversités de cultures », s’est –elle interrogée. Elle a ajouté que « la diversité pour nous à la francophonie est loin d’être un slogan mais une nécessité pour la préservation de notre patrimoine. Une industrie culturelle n’a de sens que quand elle s’appuie sur sa propre culture, là il y a de l’originalité ».
Et Tahirou Barry de nourrir l’espoir qu’au terme de ces travaux, des perspectives heureuses soient engagées et une seconde phase soit envisagée pour ces pays.
Revelyn SOME
Burkina 24
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