Conseil des droits de l’Homme : Après l’élection du Burkina, vient le « travail permanent »

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La 73ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies du 12 octobre 2018 a connu l’élection du Burkina Faso et de dix-sept (17) nouveaux membres au Conseil des droits de l’Homme pour siéger aux côtés de vingt-neuf (29) autres Etats à partir du 1er janvier 2019 pour trois ans. Ensemble, les ministres des affaires étrangères et des droits humains tout en félicitant leurs collaborateurs se concertent pour veiller à une réélection au terme du mandat.

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L’heure est aux félicitations aux ministères des affaires étrangères et des droits humains. Ce vendredi 26 octobre 2018, c’est en audioconférence avec à ses côtés l’ambassadeur Éric Tiaré, chef de la mission permanente auprès des Nations Unis et son collègue René Bagoro qu’Alpha Barry est entré en contact avec le chef de la mission permanente auprès de la Suisse et des Nations Unies à Genève, l’ambassadeur Dieudonné Sougouri, l’ambassadeur Mariam Fofana, adjointe d’Éric Tiaré et l’ambassadeur Léopold Bonkoungou représentant permanent adjoint auprès de l’union africaine basée à Addis Abeba.

Après l’élection vient le « travail permanent » à effectuer par la mission permanente à Genève à travers les trois sessions des droits humains où se déroulera « l’essentiel ». Des missions auxquelles est « habitué » le ministre Bagoro, « l’un des plus heureux avec cette position que le Burkina va occuper ». Pour mériter la confiance et assurer par la même occasion la réélection, « très bientôt », a annoncé le chef de la diplomatie à l’ambassadeur Sougouri, il leur sera envoyé un conseiller juridique « pour renforcer l’équipe afin que le Burkina soit à la hauteur de la tâche ».

Actuellement « sur un autre front », à Dubai pour l’élection au poste de vice-secrétaire générale au poste de l’Union internationale des télécommunications du candidat Brahima Sanou, la directrice générale de la coopération multilatérale n’a pas pu prendre part à la rencontre.

« Tout cela est à l’avantage de notre pays d’autant plus qu’à partir de ce moment le Burkina se retrouve dans la position où d’autres pays viennent vous voir pour voir comment est-ce que les choses peuvent se présenter sur qu’est-ce qui peut être mis en faveur d’un pays, commente le chef de la diplomatie. En ce moment là aussi, projette-il, en termes de coopération, beaucoup de choses peuvent se mettre en place. C’est ce travail sous-jacent qui est important pour le renforcement de notre coopération avec de nombreux pays à travers le monde »   

Le chef de mission à New York, Éric Tiaré, se félicite lui aussi du fruit du travail d’équipe qui a consisté à faire endosser la candidature au niveau de l’Union africaine pour qu’ensuite, l’élection puisse avoir lieu à New York et que l’équipe de Genève en Suisse, pays hôte du Conseil des droits de l’homme, prenne la relève. « C’est un Tout », commente-il. Sur les 18 pays candidats, le Burkina a été classé troisième avec 183 voix devancé par l’Inde 188 voix et Iles Fidji avec 187. « Cela veut dire qu’on a été élu avec un score assez large, se félicite le diplomate. C’est à l’honneur du Burkina. C’est la preuve que notre pays compte sur la scène ».

De Commission des droits de l’homme, l’organe onusien est passé à la dénomination de Conseil des droits de l’homme en 2006 sous le mandat de l’ancien secrétaire général Kofi Annan pour qui cette structure était « beaucoup politisée ». Mais, « aujourd’hui avec le Conseil des droits de l’Homme, considère René Bagoro, c’est beaucoup plus un travail technique qui se fait. Donc quand vous êtes élus à ce niveau, c’est qu’il y a un minimum de confiance qu’on vous fait sur le respect des droits humains. Cela dénote que la situation des droits humains au Burkina Faso est positivement appréciée ».

Pour autant, ce n’est pas le moment de dormir sur ses lauriers. Avec en tête les engagements pris par le gouvernement, le ministre des droits humains René Bagoro mesure la teneur de ce qui reste à faire. L’un de ces engagements informe-t-il est l’opérationnalisation de la commission nationale des droits humains.  « Le travail commence pour nous maintenant. On a été nouvellement élu. Pour faire acte de candidature, il y a des engagements qui sont pris. Durant notre mandant, promet-il, nous voulons nous engager à mettre en œuvre ces engagements ».

Oui Koueta

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