Mobilité urbaine : Le maire interpellé par des élèves

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Suite aux accidents de la route qui ont causé la mort de deux des leurs, une centaine d’élèves réunis au sein de Coalition Nationale des Elèves et Etudiants du Faso (CONEEF) ont exprimé leur indignation ce lundi 6 mai 2019.

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Sylvie Moyenga et Anthony Rachid Sawadogo, deux élèves fauchés mortellement en l’espace d’un mois par des camions alors qu’ils se rendaient à l’école, avaient suscité l’indignation de plus d’un sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Leurs camarades réunis au sein de la coalition (CONEEF) étaient porteurs de message au maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, sur la question, selon les informations publiées sur la page Facebook de la mairie.

Le bourgmestre, après avoir reçu le message des élèves, leur a signifié qu’il partage leur douleur et leur colère mais les a invités à la retenue, à l’apaisement et à la responsabilité, car dit-il, « quel que soit le nombre d’éléments de sécurité dont je dispose, on ne peut rien faire tant que chacun ne changera pas de comportement ».

Plus tard dans la soirée, à la remise de matériels pour l’assainissement de la ville par le Laarlé Naba, le maire est interpellé sur la question par les journalistes.

Il explique à cet effet que les textes qui régulent la circulation en ville datent de 1989. « C’est pour vous dire de 1989 à aujourd’hui, la ville a évolué et nous sommes venus trouver ces textes qui régissaient. Les policiers ne pouvaient pas agir et les voies et les horaires sur les lesquels ces textes qui agissent n’ont pas d’effet ».

Il rassure néanmoins que la relecture de ces textes est en cours. Une procédure qui semble être longue mais à la fin de laquelle une solution durable sera trouvée à partir du mois de juin 2019. « Il y aura des panneaux publicitaires pour interdire la circulation des gros camions en ville », annonce-t-il.

Mais pour l’heure, a-t-il laissé entendre, « il fallait relire les textes et qui dit relecture de texte, il faut un décret. Un décret est pris en conseil de ministre, pour qu’un décret soit pris en conseil de ministred, il faut une préparation. Ce n’est pas de notre seule responsabilité ».

Dans les jours à venir soit le 16 mai, l’autorité municipale tiendra un atelier pour valider le texte et des campagnes de communication et de sensibilisation seront menées.

Revelyn SOME

Burkina24


Photo : Mairie de Ouagadougou

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