Burkina : « La France est ici parce que nous lui avons demandé » (Zéphirin Diabré)

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Face à une certaine opinion qui estime que la France, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou dans ses relations avec les pays africains, notamment le Burkina Faso, roule pour ses propres intérêts, Zéphirin Diabré, Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) a donné sa lecture, le mardi 23 juillet 2019.

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« D’abord une généralité qui concerne tous les pays du monde. Tous les pays du monde agissent dans ce monde sur la base de leurs intérêts. Ça, c’est un principe élémentaire », a tout d’abord expliqué Zéphirin Diabré pour dire que la charité n’est pas de mise « dans ce monde ».

Et, poursuit-il, « moi je rêve d’un Burkina Faso où nous aussi on va agir sur la base de nos intérêts. Je rêve que des entreprises burkinabè aillent dehors (…). Quand ils vont, est-ce qu’on dit que c’est le Burkina qui vient coloniser ? »

« Chaque pays à travers le monde travaille sur la base de ses intérêts. Mais c’est vrai aussi que si vous avez un pays qui vient vous aider militairement, c’est que vous lui avez demandé. Si nous étions capables, disons les choses franchement, il n’y a pas de honte à ça, sur la base de nos forces de faire ce travail, est-ce qu’on a besoin que quelqu’un vienne ? Je me dis que quelque part, on n’a pas le choix. Il n’y a pas de honte à ce qu’un pays vienne nous aider ».

Zéphirin Diabré, Mardi 23 juillet 2019 – Burkina 24

A en croire le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP), « la France est ici (au Burkina Faso) parce que nous lui avons demandé. Vous croyez que ça leur fait plaisir à eux ? Ce sont des hommes et des femmes qui meurent. Ils laissent des familles là-bas ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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2 commentaires

  1. ZEPH merci pour ces paroles honnêtes. L’hypocrisie n’a rien d’intègre. Les Burkinabè aiment mendier avec les doigts fourrés aux sous vêtements. Si on ne veut pas de la France dites-lui à voix haute de partir dans un délai donné. C’est simple comme bonjour

  2. Qu’elle s’en aille alors. Sa présence ne nous est pas bénéfique.

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