Journées des statistiques de l’éducation nationale : « Les déplacés forcés » pris en compte
Le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) organise du 16 au 17 décembre 2019, les journées des statistiques de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, sous le thème « Tout le monde compte : des statistiques de qualité pour une meilleure gestion des déplacements forcés en Afrique ».
Cette année, contrairement aux années antérieures, les déplacés internes sont pris en compte pour cette édition des journées de statistiques de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, d’où le thème « Tout le monde compte : des statistiques de qualité pour une meilleure gestion des déplacements forcés en Afrique ».
« Dans le cas de notre pays, à cause des situations d’insécurité, nous avons beaucoup de déplacés internes, nous avons des écoles qui sont fermées. Nous avons donc besoin de données exactes pour pouvoir prendre les bonnes décisions, parce que si nous n’avons pas les bonnes données, nous allons prendre des décisions qui ne correspondent pas au besoin du terrain », a expliqué le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Kalifa Traoré.
L’identifiant unique de l’élève est l’un des projets que le ministère veut mettre en place
Six communications ont été données, et l’accent a été mis entre autres sur la modernisation du système de gestion de l’éducation, selon le directeur général des études et des statistiques sectoriels du MENAPLN, François Sawadogo.
« Nous allons avoir un système de plus en plus informatisé qui va dès la base au niveau des établissements. Nous sommes en train de travailler dans ce sens-là, pour qu’on puisse régulièrement disposer de données fiables et à temps. Surtout dans ce contexte d’insécurité, on a besoin d’avoir des données pratiquement par semaine, par mois », a-t-il indiqué.
Pour lui, les données sont fiables car le système éducatif suit les procédures homologuées par l’UNESCO. L’identifiant unique de l’élève est l’un des projets que le ministère veut mettre en place.
« Il va arriver à un moment où un élève va avoir un matricule qui le suit durant toute sa scolarité. Souvent, un élève peut être compté là où il ne devait pas être compté. Mais avec ce projet d’identifiant unique qui marche bien dans d’autres pays, nous sommes en train de travailler à le mettre en place et ça va contribuer également à améliorer notre système », a-t-il ajouté.
Eliette ZOUNGRANA (Stagiaire)
Burkina 24
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