Burkina Faso : Des concertations afin de mieux dynamiser la filière karité

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Lutter contre le chômage et la pauvreté et  promouvoir le développement socio-économique dans les chaines de valeurs agricoles, tel est le but poursuivi par cette  rencontre de concertation entre les fonds publics et les organisations des acteurs sur les besoins de financements de la filière karité. Cette rencontre de  concertation a eu lieu ce jeudi 26 novembre 2020 à Ouagadougou. 

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La filière karité avec un potentiel de production de plus d’un million de tonnes par an est exploitée à 32% et fait vivre plus de trois millions de femmes à travers la production des amandes et de beure de karité.

Les participants à l’atelier

Identifiée comme une filière porteuse au vu des acquis de cette filière, elle a fait l’objet de l’élaboration d’une stratégie nationale pour son développement durable. Pour un coût d’un milliard 700 millions de Francs CFA, le projet d’appui à la compétitivité des produits de la filière karité (PACFIK), est financé à 44% par le cadre intégré renforcé (CIR), à 43% par le gouvernement du Grand-duché de Luxembourg et à 13% par le gouvernement du Burkina Faso.

Soulemane Sodré, coordonnateur de l’unité nationale de mise en œuvre de le CIR,  a expliqué que ce « projet a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de l’exportation et de la compétitivité des produits, de revenus des acteurs de la filière karité, et à la création d’emplois sur l’étendue du territoire national ».

Il a par ailleurs expliqué qu’au sortir de cette rencontre, l’objectif est de mettre les différents acteurs sur les possibilités de financement qui existent dans le domaine de la filière karité. « Cette rencontre va permettre aux différents fonds de présenter les opportunités qui existent dans chacun des fonds et montrer également à nos acteurs quels sont les voies et moyens qu’ils peuvent utiliser pour pouvoir bénéficier de ces fonds », a-t-il dit.

Une filière porteuse à suivre de près

Joseph Senninger, le chargé d’affaires de l’ambassade du Luxembourg, a expliqué que ce choix de soutenir la filière karité a été guidé par le caractère inclusif de cette filière. Il a aussi affirmé que soutenir le gouvernement burkinabè afin de faire de l’employabilité des femmes une réalité au Burkina Faso est l’une des missions du gouvernement du Luxembourg. « On a choisi de soutenir la filière karité en l’occurrence avec le CIR parce que c’est une filière qui nous a été présentée comme très porteuse, créatrice d’emplois durables d’un point de vue économique et aussi écologique et surtout qui est très inclusive», a-t-il relevé.

Antoinette Ouédraogo, vice-présidente de l’interprofession femmes filière karité tout en saluant les nombreux accords signés qui ont permis de bouger les lignes au sein de la filière karité, a émis certaines attentes des femmes afin d’atteindre une autonomisation totale des deux millions de femmes qui interviennent dans ce domaine. « Nos attentes par rapport aux partenaires qui vont répondre aux difficultés que les actrices rencontrent dans le cadre de la mise en œuvre est de pouvoir accompagner toute cette dynamique pour qu’il y ait des amandes de qualité, un bon beurre de karité de qualité également et le label du Burkina Faso », a-t-elle dit.

Du reste, les différents acteurs prenant part à cette rencontre nourrissent de grands espoirs à l’issue de cette journée de travaux de concertation. 

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

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