Consommons local : Harouna Kaboré visite deux unités de transformation
Le ministre de l’industrie et du commerce a le mardi 9 mars 2021 visité deux unités de transformation de produits locaux basées respectivement à Ouagadougou et dans la commune rurale de Pabré. Les deux entreprises sont spécialisées dans la fabrique des produits pharmaceutiques, des produits cosmétiques et alimentaires.
Dans le cadre de la politique de vulgarisation des produits Made in Burkina, Harouna Kaboré, ministre en charge de l’industrie et du commerce a visité deux unités de transformation des produits de grande consommation locale. Il s’agit notamment, des produits cosmétiques, des produits alimentaires et des produits pharmaceutiques comme du coton hydrophile et compresse.
Sur le premier site visité, celui de la pharmacie Saint François d’Assise et Sarepta production spécialisée dans la fabrication des produits cosmétiques et alimentaires, le ministre de l’industrie a affirmé que les produits fabriqués obéissent à des normes, des règles et à « un processus de qualité dans le cas de ce que nous appelons politique de consommons local ». Pour le ministre de l’industrie, les efforts dans le cadre de la politique du consommons local sont axés pour le moment sur l’aspect qualité afin de satisfaire les consommateurs.
« Aujourd’hui, les gens se plaignent. On ne retrouve pas les produits cosmétiques dans les rayons, dans les pharmacies et un peu partout. Mais quand on demande aux différents professionnels, ils estiment que ces produits ne peuvent justifier la qualité du respect des normes », a laissé entendre le ministre.
Aline Tiendrébéogo, promotrice de la pharmacie Saint Françoise d’Assise et Sarepta production a salué l’accompagnement du ministère qui leur a permis d’acquérir de nouveaux équipements. Ce qui boostera sans doute leur production. Elle a confié que par manque d’équipements, sa structure ne faisait jusqu’ici que des mélanges primaires.
Les produits fabriqués
« Nous avons une dizaine de références de savon. Nous avons les savons à base de karité, de tamarin, de néré et de carotte (…). Ce sont des savons qui répondent chacun à un besoin soit un anti-tâche, un anti-âge soit juste pour le bien-être. Nous avons également des pommades améliorées. C’est du beurre de karité mais mélangé à des huiles végétales ou à d’autres huiles essentielles ou à d’autres produits », a-t-elle renchéri.
Le deuxième site abrite la société de fabrication de coton burkinabè (SOFACOB) qui transforme le coton brut en coton hydrophile et compresse qu’elle propose aux formations sanitaires et au grand public. Harouna Kaboré a apprécié le travail qu’abat cette structure qui, selon ses dires, fait la fierté du Burkina Faso et de son coton.
« Ce sont des produits qui rentrent dans l’utilisation quotidienne. C’était des produits totalement importés et qui sont fabriqués à base du coton tout simplement et mis dans un emballage. Nous sommes venus aujourd’hui l’encourager », a dit Harouna Kaboré.
Le coût élevé de l’énergie, un handicap
Le ministre a fait savoir que son département qui accompagne déjà la structure va travailler à faire en sorte qu’elle obtienne plus facilement la matière première à un coût beaucoup plus abordable afin de permettre l’extension de la société avec la fabrication d’autres produits comme papiers mouchoirs.
Dr Céline Kobéane, promotrice de la SOFACOB, s’est dite réjouie de cette visite du ministre qui prouve l’engagement du gouvernement à accompagner le secteur privé. Elle a rappelé que son entreprise est la seule unité qui fabrique du coton hydrophile et compresse dans la sous-région. En termes de difficultés, Céline Kobéane déplore le coût élevé de l’énergie. « Ça ne nous permet pas d’atteindre de fois nos objectifs », a-t-elle conclu.
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !