Harcèlement sexuel : L’association African Women Leaders (AWL) veut briser le tabou

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Dans le cadre de la célébration de son 5e anniversaire et dans la continuité de ses activités de promotion et de protection des droits des femmes et des jeunes, l’association African Women Leaders (AWL) organise une série d’activités. Dans ce sens, un panel a été tenu le 26 juin 2021 à Ouagadougou sous le thème, « Harcèlement sexuel en milieu scolaire et professionnel ». 

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« Harcèlement sexuel en milieu scolaire et professionnel ». C’est sous ce thème que s’est tenu le panel organisé par l’association African Women Leaders (AWL), le samedi 26 juin 2021. L’objectif de ce panel est de briser le tabou autour du harcèlement sexuel dans le milieu scolaire et professionnel. 

Selon la présidente de l’association, Herman Coulibaly, le choix du thème a été motivé par des témoignages des victimes au sein de l’association. «Nous avons des victimes qui viennent vers nous et qui exposent des problèmes. Et aujourd’hui, la question du harcèlement en milieu scolaire, nous avons eu des témoignages sur la question. La question du harcèlement en milieu professionnel, nous avons eu des témoignages sur la question. Malheureusement, de façon unanime avec toutes ces victimes, elles ne veulent pas que le grand public le sache, elles ne savent pas comment s’y prendre parce qu’il y a la honte qui est là, il y a les préjugés qui sont autour », a expliqué  Herman Coulibaly.

Des personnes ressources ont été ainsi invitées à animer le panel. « J’ai été retenue avec ma collègue Somda Anne Marie pour partager notre expérience en tant que femmes politiques sur la question du harcèlement sexuel, parce que ce n’est pas seulement en milieu scolaire. Il faut le dire, dans tous les milieux, on rencontre ces cas de harcèlement sexuel », a laissé entendre Rokia Rouamba, coordonnatrice du focus genre à l’Assemblée nationale.

Au cours de ce panel, la question d’harcèlement sexuel en milieu scolaire et politique a été évoquée dans le but de briser le tabou. « Nous sommes là pour en parler à nos sœurs, nos filles afin qu’au sortir de ce panel, que chacune puisse être avertie et prendre les dispositions pour éviter de se retrouver dans une situation de harcèlement. Il n’y a pas seulement que des femmes qui sont harcelées. Il y a également des hommes. Nous voulons interpeler les uns et les autres sur des comportements à tenir pour éviter de se retrouver dans cette situation », a expliqué Rokia Rouamba.

Selon la coordonnatrice du focus genre à l’Assemblée nationale, les personnes harcelées méconnaissent la législation, méconnaissent les démarches pour pouvoir porter plainte. Aussi, explique-t-elle, la 7e législature a durci la loi contre le harcèlement sexuel afin que toute personne se rendant coupable de ce fait puisse être poursuivie. Mais « l’expérience a montré que les coupables, quand ils sont condamnés, quelques temps après, on les retrouve dans la ville », a regretté Rokia Rouamba.

Rappelons que le débat autour du harcèlement sexuel entre dans le cadre de la célébration des 5 ans de l’association African Women Leaders (AWL). D’après Herman Coulibaly, présidente de l’association AWL, depuis sa création, elle s’est donnée pour mission d’offrir des plateformes éducatives pour les jeunes et les femmes en vue de créer de la valeur ajoutée pour leur épanouissement.

Les domaines d’intervention de l’association AWL sont essentiellement liés à la question de la promotion et la protection des droits des femmes et des jeunes, de la lutte contre la pauvreté, l’innovation sociale et culturelle, de l’environnement, de l’agriculture durable. Si des victoires ont été engrangées dans les domaines cités, des difficultés demeurent. Elles sont d’ordre financier, technique, logistique, selon Herman Coulibaly. Et les défis majeurs pour les membres de cette association, sont de pouvoir mobiliser les partenaires financiers et techniques pour l’accompagner dans ses activités et pouvoir consolider les acquis de ses 5 ans.

En rappel, l’association Africain Women Leaders (AWL) a été mise en place en octobre 2015 et reconnue officiellement le 22 juin 2016.

Wendyam Kady Melica Beloum (Stagiaire)

Burkina 24

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