Partage de données environnementales : GGGI et ses partenaires en conclave à Ouaga

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Le ministère de la transition écologique et de l’environnement a procédé au lancement de l’atelier de validation des résultats du cadre juridique de mesure, de rapportage et de vérification (MRV) et options légales pour le partage des données le mardi 1er mars 2022 à Ouagadougou. 

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L’atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement d’un système national de mesurage, de rapportage et de vérification (MRV), implémenté par le ministère en charge de l’environnement avec l’appui du Global Green Growth Institute (GGGI).

Cet atelier qui regroupe non seulement les représentants du ministère de l’environnement, mais aussi les responsables des ministères sectoriels et acteurs non étatiques ayant un rôle clé, est un cadre de partage d’expérience et de réflexion pour trouver ensemble des solutions pour relever les défis que présentent les inventaires de gaz à effet de serre notamment dans la mise en place institutionnelle et légale du système MRV.

« Le Burkina vient de transmettre aux secrétariats exécutifs de la convention cadre des nations unies sur le changement climatique son 3e rapport. Le Burkina a élaboré depuis 2001, son premier rapport d’inventaires sur les gaz à effet de serre. Le 2e rapport en 2014. Nous sommes en train de travailler avec nos partenaires techniques et financiers pour voir comment amorcer la 4e communication.

En tant que pays en développement, nous nous devons de produire régulièrement la situation de notre pays en matière d’inventaire de gaz à effet de serre. C’est un document qui donne une photographie d’ensemble sur un certain nombre de secteurs clé de notre pays pour que nous puissions apprécier les tendances en termes d’émission de gaz à effet de serre », explique Augustin Kaboré, le secrétaire général du ministère de la transition écologique et de l’environnement.

L’importance de l’atelier

Augustin Kaboré ajoute que cet atelier doit leur permettre de mettre en place un système de mesurage, de rapportage et de vérification qui est un système propre à chaque pays qui lui permet de mesurer périodiquement ses gaz à effet de serre aux fins d’apprécier ou d’identifier les tendances des émissions, pour lui permettre d’orienter ses efforts en matière de réduction des émissions et en matière d’adaptation au changement climatique.

Ce projet soutenu par la coopération suédoise a pour but d’appuyer le Burkina Faso à répondre aux exigences du cadre de transparence renforcée de l’accord de paris, en se concentrant spécifiquement sur le MRV.

Erika Lind, analyste à l’ambassade de Suède affirme que leur appui vise à « développer le système national MRV au Burkina Faso, en soutenant le pays pour développer un système durable. Cette initiative va soutenir d’autres processus dans le pays », dit-elle.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, GGGI a appuyé le gouvernement à l’élaboration d’un guide national.

« Pour garantir le mécanisme de transparence climatique sur les inventaires de gaz à effet de serre, il est important de pouvoir disponibiliser et partager les informations de façon transparente. GGGI appuie le gouvernement à mettre en place une plateforme en ligne nationale de partage de données qui va permettre aux différents acteurs qui produisent les données d’inventaires de pouvoir les partager pour que l’ensemble des acteurs au niveau national puissent suivre l’évolution des tendances sur les émissions de gaz à effet de serres.

Ils pourront suivre les tendances en matière de financement climatique entre les différents acteurs et les différents partenaires qui aident le Burkina a pouvoir lutter contre les effets néfastes du changement climatiques », explique Gilbert Yelemou, coordinateur du projet MRV à l’institut mondial pour la croissance verte (GGGI).

Pour rappel, l’accord de Paris négocié en décembre 2015 a établi des dispositions universelles et harmonisées de mesures, de rapportages et de vérification (MRV) pour l’atténuation au changement climatique. Un système commun de transparence s’applique désormais à tous les pays.

Depuis l’adhésion du Burkina Faso à l’Institution en 2018, le Bureau Pays a exécuté de nombreux programmes en étroite collaboration avec les entités gouvernementales. GGGI a apporté son soutien technique, en renforçant les capacités, en planifiant, en mettant en œuvre des politiques et en aidant à constituer un portefeuille de projets d’investissement vert bancables.

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Rédaction B24

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