Industries Extractives : Tremper la plume dans le secteur pour plus de transparence

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Dans le cadre de la préparation à la troisième évaluation du Burkina Faso relative à la mise en œuvre de la norme ITIE, le Secrétariat Permanent de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (SP-ITIE) organise un atelier de collecte de productions journalistiques et d’échanges sur le secteur extractif au Burkina Faso, du 20 au 22 avril 2022 à Koudougou.

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Réunissant une vingtaine de journalistes et de communicateurs, l’atelier de collecte de productions journalistiques et d’échanges sur le secteur extractif du Burkina Faso s’est ouvert dans la cité du Cavalier rouge dans la matinée du mercredi 20 avril 2022.

Le Burkina Faso est un pays industriel à forte potentialité avec comme premier produit d’exportation l’or, dont la production est estimation de « 66,858 tonnes et 2,68 tonnes d’or artisanal en 2021 », selon Mamadi Napon, membre du comité de pilotage, président du comité ad hoc chargé de la validation du rapport ITIE.

Pour une transparence de la gestion du secteur extractif, l’Etat burkinabè, sous recommandation de la société civile en 2008, a adhéré à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) avec pour but de faire « profiter la population des retombées  du secteur minier ».

Mamadi Napon, membre du comité de pilotage, président du comité ad hoc chargé de la validation du rapport ITIE.

De 2008 à aujourd’hui, le secteur minier burkinabè a produit des réformes sur la chaine de valeur avec à la clé deux évaluations réussies  en 2017 et en 2019.  C’est dans la préparation de la troisième évaluation sur le respect de la norme ITIE que le SP-ITIE a initié la présente rencontre afin de récolter les productions des journalistes sur le secteur extractif.

« Il est impossible de parler de transparence sans évoquer la question de l’information. Faire de la transparence c’est d’abord porter l’information juste à la population.

C’est dans cette optique que l’ITIE internationale dans son nouveau modèle d’évaluation, exige que chaque organe fasse la preuve que les journalistes ont effectivement accès aux sources d’information dans le secteur minier et qu’ils produisent leur information sans entrave aucune », a fait savoir Mamadi Napon.

L’exercice consiste alors à collecter les productions journalistiques en lien avec la thématique du secteur minier sur la période de 2020 à 2022 et à les résumer selon un canevas. « Ces productions journalistiques sont des éléments probants, preuves que les journalistes sont un maillon essentiel dans la mise en œuvre de l’ITIE au Burkina Faso », a-t-il confié.

Jonas Hien, le président du collège de la société civile au sein du comité de pilotage de L’ITIE

Pour Jonas Hien, le président du collège de la société civile au sein du comité de pilotage de l’ITIE, ces genres de rencontre devraient se tenir périodiquement car dit-il, « Il y a plus que besoin. Il faut que la population soit informée sur l’exploitation minière  d’où la nécessité de créer de la transparence, la redevabilité auxquelles  notre pays s’est engagé depuis plus d’une dizaine d’années ».

Il faut noter que la Norme ITIE est un référentiel international de vérification, auprès des pays membres, en matière de respect des exigences du référentiel dans le secteur extractif.

Akim KY

Burkina 24 

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