Biotechnologie et biosécurité : Cours d’une matinée au profit des stagiaires de l’École Normale Supérieure de Ouagadougou

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Le Forum Ouvert sur la Biotechnologie Agricole, section du Burkina (OFAB/Burkina) en partenariat avec l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB), dans le cadre de leur campagne d’information et de sensibilisation sur les biotechnologies modernes (OGM, édition génétique) dans le domaine agricole et la biosécurité (système de régulation) ont fait une escale ce mardi 17 mai 2022 à l’ex Institut des Sciences (IDS) devenu l’Ecole Normale Supérieure de Ouagadougou. Plus de 300 étudiants stagiaires se sont familiarisés avec les enjeux des biotechnologies modernes ainsi que la régulation de ces biotechnologies.

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Très bientôt, les étudiants stagiaires de l’Ecole Normale Supérieure de Ouagadougou devront officier en tant que professeurs dans les lycées et collèges partout au Burkina. Quoi de plus normal que ces futurs éducateurs puissent être au diapason des questions liées à la biotechnologie moderne et à la biosécurité.

Ce mardi 17 mai 2022, l’amphi A de cette école supérieure manquait de place assise lors de la session de formation et de sensibilisation sur la biotechnologie et la biosécurité. Pendant près de trois heures d’horloge, le Coordonnateur de OFAB Burkina, Dr Edgard Valentin Traoré et Arouna Ouédraogo de l’Agence Nationale de Biosécurité se sont entretenus avec les étudiants stagiaires.  

Si dans sa communication, Dr Edgard Traoré a permis aux futurs professeurs de découvrir les biotechnologies, leur évolution et leurs domaines d’application, Arouna Ouédraogo, juriste à la direction de la réglementation, de l’inspection et du contentieux à l’ANB, lui, a permis à ses interlocuteurs du jour d’avoir une meilleure connaissance du dispositif juridique et institutionnel qui régit la biosécurité au Burkina.

Le présidium à l’ouverture de la session d’information et de sensibilisation

L’initiative de cette session de formation a bien été appréciée par le Directeur Général Adjoint, chargé de la recherche et de la coopération de l’Ecole Normale Supérieure de Ouagadougou, Dr Seydou Ouédraogo, pour qui cette formation était nécessaire non seulement pour l’école normale supérieure mais aussi pour les bénéficiaires de cette session de formation. 

« Nous formons des enseignants qui doivent être des relais au niveau des communautés et pour des questions qui sont d’actualité comme la biotechnologie et la biosécurité, nous estimons qu’il était impératif que nos stagiaires soient outillés dans ces domaines. Nous espérons que nos stagiaires puissent sortir aguerris en termes d’informations scientifiques justes pour être des relais au niveau de la société », a déclaré Dr Seydou Ouédraogo.

Interrogé à l’issue de la session d’information et de sensibilisation, les étudiants stagiaires ont marqué unanimement leur satisfaction d’avoir participé à cette session qui vient les éclairer sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). 

« Si on ne veut pas mourir de faim… »

« Je suis vraiment ravi de participer à cette conférence car cela m’a permis d’éclairer certaines choses sur les OGM. Avant on avait en tête que les produits agricoles que nous consommions n’étaient rien d’autres que des OGM. Mais grâce à cette conférence, j’ai retenu que les OGM ne sont pas forcément néfastes, parce qu’on ne les utilise pas au hasard. Aujourd’hui, j’ai retenu que tout est étudié avant de nous faire consommer. En plus, j’ai appris qu’au Burkina, il n’y a aucun OGM en circulation », relate Ruth Ouédraogo, élève professeur en Math/SVT à l’Ecole Normale Supérieure de Ouagadougou.

Selon elle, au regard du nombre croissant de la population et la multiplication des contraintes climatiques, les biotechnologies modernes constituent une alternative à la faim dans nos pays.

« Si on ne veut pas mourir de faim, l’alternative est bien l’introduction des produits de la biotechnologie moderne dans l’agriculture pour pouvoir assurer l’autosuffisance alimentaire », se convainc-t-elle.

Guipo Ilassa, étudiant stagiaire en Math/SVT à l’ENS confie qu’à la lumière des informations qu’il a reçues lors de la session, l’utilisation même des insecticides est beaucoup plus dangereuse que l’utilisation des produits de la biotechnologie qui, pour lui, regorge beaucoup d’avantages que d’inconvénients.

Ces séries de sessions d’information et de sensibilisation visent, selon le coordonnateur de OFAB, Dr Edgard Traoré, à démystifier totalement les technologies modernes dont des gens pensent qu’elles sont importées.

« Notre objectif, c’est que ces étudiants stagiaires comprennent que ce sont des technologies qui sont à la portée des Burkinabè et qu’eux, ils servent de relais pour que les gens ne voient pas les OGM partout. La communication explique ce que c’est que ces OGM, pourquoi on va vers les OGM. Ça permet aux gens de comprendre qu’ils ne vont pas rencontrer les OGM dans leurs plats aussi simplement que ça. Et que même si c’était le cas, c’est réglementé par une autorité compétente », explique, Dr Egard Traoré.

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