« Nous n’allons pas être une OSC de la rue mais une OSC actrice » (Kassoum Koudougou, président du MOJED)

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Le MOJED, Mouvement des Jeunes Engagés pour le Développement, est un mouvement de la société civile burkinabè présenté à la presse ce samedi 4 juin 2022 à Ouagadougou.

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« C’est dans une dynamique participative au développement » que des jeunes burkinabè de l’arrondissement 09 de Ouagadougou ont fondé une organisation des jeunes engagés pour apporter leur pierre au développement socio-économique du Burkina Faso.

Le MOJED a comme objectif, la promotion du développement endogène et durable au Burkina Faso. Sa mission est de mobiliser la jeunesse burkinabè à participer activement au développement et à travers les travaux d’intérêt commun du Burkina Faso, selon Yacouba Ouédraogo, secrétaire général du MOJED.

Yacouba Ouédraogo, secrétaire général du MOJED

Dans un paysage burkinabè saturé d’associations, le MOJED dit avoir une approche différente. Il se veut un mouvement d’action et d’engagement citoyen pour impulser un développement endogène et durable. « Le MOJED est créé dans un contexte où le constat est amer au sein de la jeunesse parce que nous parlons mais sans actions. Le MOJED se dresse comme un catalyseur de développement. 

Au niveau de l’arrondissement 9, le MOJED a effectué des aménagements de voiries. On a consulté les populations, on a cotisé et le MOJED a construit un pont. Nous n’allons pas être une OSC de la rue mais nous allons être une OSC actrice. Une OSC qui est sur le terrain avec la population pour travailler et développer nos différentes communes », a fait savoir Kassoum Koudougou, le président du MOJED.

Kassoum Koudougou le président du MOJED

Contrairement aux partis politiques et aux OSC qui se créaient avant de décliner leur programme d’activités, le MOJED a existé depuis 4 ans et a s’inscrit dans l’action, selon Pierre Badolo, vice-président du MOJED. « Nous avons eu à construire le pont de Yamgm-Koudgo, un endroit où la rivière faisait plus de 5 victimes par an. A chaque saison hivernale beaucoup de colis y restaient », a-t-il ajouté.

Pierre Badolo, vice-président du MOJED

En plus de la présentation du MOJED, les responsables du mouvement ont fait une lecture de la situation nationale où beaucoup de secteurs ont été peints en noir. Sur le plan diplomatique, l’État burkinabè doit « suspendre tous les accords de partenariats militaires qui ont montré leurs limites et qui font l’objet de contestation, le temps de permettre au prochain gouvernement démocratiquement élu de les annuler, et de repartir sur les principes de partenariat gagnant-gagnant », lance Yacouba Ouédraogo, secrétaire général du MOJED.

Pour le MOJED, il urge pour le gouvernement de convoquer une assise nationale avec toutes les forces vives de la nation pour élaborer un référentiel unique et durable de politique générale d’éducation nationale, de sécurité nationale, de développement national, et ce, « afin d’éviter le tâtonnement et l’éternel recommencement à chaque fois qu’on change de régime ».

Akim KY

Burkina 24 

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