Le Registre social unique (RSU) offre une opportunité de consolider les actions de protection sociale

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Le ministre en charge de l’action humanitaire, Lazare Zoungrana, a procédé à l’ouverture des travaux de l’élaboration de la méthodologie et des outils de ciblage des ménages et personnes pauvres et vulnérables du registre social unique (RSU) qui se tiennent du 6 au 10 juin 2022 à Ouagadougou, la capitale burkinabè. 

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Le registre social unique (RSU), selon Lazare Zoungrana, ministre en charge de l’action humanitaire, est un système d’information et de gestion de données qui a pour mission d’identifier, à partir de variables socio-économiques, l’ensemble des ménages et personnes pauvres et vulnérables potentiellement éligibles aux différents programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté.

Lazare Zoungrana, ministre en charge de l’action sociale

« Il apparaît donc clairement que le registre social unique (RSU) nous offre une opportunité de consolider les actions de protection sociale, d’établir des passerelles entre différents projets et programmes sociaux et d’en accroitre leurs impacts au profit des populations cibles », a-t-il notifié.

Toujours selon les propos de Lazare Zoungrana, le registre social unique (RSU) est un instrument appartenant à l’ensemble des acteurs de développement et, précisément, à ceux œuvrant dans le domaine de la protection sociale, et sa construction requiert une synergie entre ces acteurs et les partenaires.

« Pour relever ces défis, les acteurs du développement du RSU Burkina ont adopté une feuille de route en vue de son opérationnalisation. L’une des actions phares porte sur l’élaboration de la méthodologie et des outils de ciblage des ménages et personnes pauvres et vulnérables.

Ces documents constituent les piliers de la construction du RSU en ce sens qu’ils déterminent la stratégie de déploiement, les processus et les dispositifs à mettre en place ainsi que les actions à réaliser en vue d’une meilleure identification des populations cibles », a souligné le ministre Zoungrana.

Une vue des participants

Par ailleurs, il a ajouté que le présent atelier se tient dans un contexte national marqué par la crise sécuritaire avec pour corollaire plus d’un million de personnes vulnérables. Aussi, le ministre en charge de l’action humanitaire a-t-il indiqué qu’une enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages menée au Burkina Faso en 2018 montre que « l’incidence de la pauvreté est de 41,4%, celle de la pauvreté alimentaire de 50,7% et l’extrême pauvreté de 8,2% ».

La même enquête renseigne qu’en 2018, les programmes de filets sociaux au Burkina Faso « ont plus concerné les ménages urbains (37,5%) que les ménages ruraux (22,5%) ». C’est ainsi dans le but d’améliorer la coordination, l’efficacité et l’efficience des programmes de protection et de lutte contre la pauvreté au Burkina, qu’a été installé le registre social unique en 2021.

Willy SAGBE 

Burkina24

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