Incendie du véhicule de Serge Bayala : « L’auteur a laissé sur les lieux du crime une baïonnette de type militaire » (Me Guy Hervé KAM)

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Ceci est un écrit de Me  Guy Hervé Kam sur la situation nationale intitulé « Et si ce n’était que ça, le régime aux abois ».

𝑪𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒎𝒊(𝒆)𝒔, 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒄𝒂𝒎𝒂𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔,

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Ça y est, face à ses propres échecs et à la crainte compréhensible de l’arrivée du délai qu’il a librement donné pour faire son bilan, le régime MPSR a décidé de passer à l’attaque. Ainsi dans la nuit du 22 au 23 août dernier, ses sbires ont tenté de faire taire par la violence. Ils ont incendié le véhicule du camarade Serge Bayala Imhotep. Comme il n’y a pas de crime parfait, l’auteur a laissé sur les lieux du crime une baïonnette de type militaire et un habit militaire qui avait lui-même pris feu.

Face à ce crime, notre réaction a été claire et appropriée. Nous avons spontanément montré que pour la Patrie, ni rien, ni personne ne peut nous faire peur ou nous intimider. Je vous remercie de vous être indignés et de l’avoir fait savoir.

Depuis hier, une autre attaque qui rappelle elle aussi les pratiques politiques du régime Compaoré que le régime MPSR a entrepris de restaurer, vise ma personne dans ce que j’ai de plus cher : l’honneur.

Il s’agit d’accusations diverses de mener une lutte pour couvrir une prédation de l’argent public. C’est un disque rayé. Souvenez-vous en effet de quelques faits similaires :

-Aussitôt après le coup d’Etat du 15 Octobre 1987, ils ont osé affubler le Président Thomas Sankara d’un détournement de 80 millions ;

-Au plus fort de la crise Norbert Zongo, ils n’ont pas hésité à coller une affaire de 100 millions à Me Halidou Ouédraogo (à l’époque président du Collectif contre l’impunité) qu’il aurait reçus de Henri Konan Bédié (ancien président de la Côte d’Ivoire) pour déstabiliser le Burkina Faso ;

– Au sortir de l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, ils ont distillé des intox selon lesquelles les responsables du Balai Citoyen avaient reçu de l’argent, des véhicules V8 et que sais-je encore ;

-En juillet 2015, pour préparer les esprits à accepter le coup d’Etat de Gilbert Diendére, ils m’ont attribué des honoraires de 1 milliard, puis de 500 millions dans le dossier CDP contre État burkinabè ;

– En 2019, en plein procès du putsch de septembre 2015, ils ont promis des preuves de ce que j’aurais reçu 100 millions lors de l’insurrection populaire.

Sans avoir jamais donné le moindre commencement de preuve à aucune de ces précédentes accusations, ils en ajoutent aujourd’hui de nouvelles, toutes aussi infondées.

Le mobile est clair. Il s’agit de discréditer la lutte qu’ensemble nous portons en discréditant ma personne.

A l’heure du bilan promis, personne ne doit se laisser duper. Si les résultats ne sont pas bons, comme les données en notre possession le laissent entrevoir, les sauveurs autoproclamés devront avoir la décence de se retirer dans la dignité pour ne pas être retirés dans l’indignité.

𝑪𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒎𝒊(𝒆)𝒔, 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒄𝒂𝒎𝒂𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔,

Je sais que vous avez compris le jeu. Néanmoins, mes avocats au Burkina Faso et en Allemagne donneront à cette diffamation la suite qu’elle mérite.

Pour ma part, je me consacrerai avec vous et avec la plus grande détermination à la reconquête de la dignité du peuple burkinabè souillée par les terroristes qui sèment quotidiennement la désolation et le coup d’Etat du 24 janvier qui l’enfonce depuis lors dans l’incertitude.

𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒃𝒂𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒋𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒖 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒓𝒔, 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆́ 𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒃𝒐𝒖𝒕, 𝒋’𝒂𝒊 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒃𝒐𝒖𝒕.

Seule la lutte libère.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Guy Hervé KAM

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Un commentaire

  1. Si tu es prêt à mourir débout rentre au pays et arrêter d’utiliser la jeunesse burkinabè pour accomplir vos dessins funeste. Si toutes ces accusations sont sans fondement, rentre sans crainte.

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