Écoles franco-arabes : Le PREFA en quête de leur professionnalisation

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Le Projet d’appui à l’éducation bilingue franco-arabe (PREFA) en collaboration avec le Ministère en charge de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé un atelier national de réflexion sur la problématique de l’éducation bilingue franco-arabe les 2 et 3 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Les conclusions issues de ces réflexions seront soumises au gouvernement en vue d’une meilleure organisation de cette composante du système éducatif. 

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A la fin de leurs cursus, les élèves formés dans les écoles franco-arabes rencontrent des difficultés d’insertion professionnelle au Burkina. C’est dans le souci de faciliter l’intégration de cette couche de la jeunesse au marché de l’emploi que le Projet d’appui à l’éducation bilingue franco-arabe (PREFA) a vu le jour.

A travers l’organisation de cet atelier national sur la problématique de l’éducation bilingue franco-arabe, le PREFA en collaboration avec le gouvernement veut non seulement trouver des solutions à l’employabilité des diplômes formés par les écoles franco-arabes, mais aussi améliorer la qualité de leurs enseignements.

Le maillon faible 

Selon le Secrétaire général du Ministère de la promotion des langues nationales (MENAPLN) Ibrahima Sanon, le thème de la problématique de l’éducation bilingue franco-arabe revêt d’une importance capitale dans la mesure où les écoles franco-arabes occupent une place importante dans le système éducatif. Les difficultés rencontrées par cette composante qu’il définit comme étant « le maillon faible de notre système éducatif » se résument en plusieurs points.

Notamment le non-respect du programme scolaire officiel ; l’absence d’autorisation formelle pour la moitié des établissements franco-arabes ; l’utilisation d’infrastructures qui ne respectent pas les normes, l’utilisation de matériels tout aussi rudimentaires avec des enseignants peu qualifiés ; la délivrance de diplômes non homologués et un taux de scolarisation des filles inférieur à 50%.

Une volonté politique

Le représentant de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) El Hadj Ahmad Sanogo, par ailleurs promoteur d’établissements scolaire et universitaire franco-arabes attend beaucoup de cet atelier. « Nous nourrissons l’espoir que la réflexion va aboutir à une plus grande amélioration que nous avons connue de par le passé. Nous constatons une volonté politique à travers les nombreux ateliers de renforcement de capacités et la prise de résolutions en rapport avec nos recommandations », dit-il.

En plus des travaux portant sur la réforme des écoles bilingues franco-arabes, le coordonnateur du Programme d’appui à l’enseignement bilingue franco-arabe (PREFA) Amadou Sidibé précise que cet atelier prévoit également une pentière sur la subvention de l’Etat en faveur de la FAIB afin de trouver une réponse adéquate à l’insertion socioprofessionnelle de « 400 000 diplômés ».

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso 

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