Assises nationales : « C’est avec ce saupoudrage, ce folklore, on s’est retrouvé avec une ALT remplie de vandales, de loubards » (Idrissa Nogo)

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Idrissa Nogo, membre du bureau exécutif national du Parti panafricain pour le Salut (PPS) s’est prononcé sur la situation nationale au Burkina Faso, ce jeudi 13 octobre 2022.

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Après le coup d’État du 30 septembre 2022 qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, les langues se sont démêlées suite à l’annonce des assises nationales les 14 et 15 octobre 2022.

Joint au téléphone par Burkina24 ce 13 octobre 2022, Idrissa Nogo, membre du bureau exécutif national du Parti panafricain pour le Salut (PPS) n’est pas allé par quatre chemins pour qualifier la situation (coup d’État) de négatif pour le Burkina Faso.

« Quoi qu’on dise, un coup d’État est un recul à tous les niveaux. C’est une situation que nul ne doit souhaiter à son pays. Surtout quand c’est un pays qui s’appelle le Burkina Faso et qui se trouve être désenclavé. Aujourd’hui nous sommes la risée de l’Afrique de l’ouest et de toute la communauté internationale. Ce coup d’État est ridicule », a dit Idrissa Nogo.

Pour lui, il urge de passer rapidement au travail que de jouer « les experts en coup d’État ». « Malheureusement dans ce pays, il y a des gens qui prient pour qu’il y ait coup d’État pour se faire une place au soleil, c’est de la sorcellerie en réalité (…). Le coup d’État n’est pas un indice de performance d’une armée. L’indice de performance d’une armé, c’est au front », a-t-il déploré.

Concernant l’annonce des assises nationales les 14 et 15 octobre 2022, Idrissa Nogo trouve que cela a été fait dans l’euphorie populaire qui aujourd’hui se trouve « être un piège contre le capitaine Ibrahim Traoré ». 

A l’écouter, « on ne fait pas un coup d’État pour parler d’assises nationales (…) Quand on fait un coup d’État, on l’assume jusqu’au bout. Un coup d’État est un État d’exception donc par essence antinomique à la démocratie. On peut pas porter des habits de la démocratie pour réguler un État d’exception ».

C’est donc à partir de ce constat qu’il a d’ailleurs indiqué que vouloir supplanter la constitution avec un acte fondamental c’est du « folklore ». « Quand on parle de majorité, c’est en référence à un parti politique, au pouvoir qui a été démocratiquement élu (…); toutes ces composantes sont dissoutes. 

C’est avec ce saupoudrage, ce folklore, ce vernissage, ce bricolage, on a fait et on s’est retrouvé avec une ALT remplie de vandales, de loubards qui ont excellé dans les pugilats dans les rues de Ouagadougou. On ne peut pas toujours vouloir faire les mêmes choses (…) et s’attendre à un résultat nouveau », a-t-il conclu.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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