Liberté de presse : Quand la question des menaces faites aux journalistes anime les débats

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La Journée nationale de la liberté de presse au Burkina Faso a été célébrée ce jeudi 20 octobre 2022, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). C’était autour d’un panel articulé sous le thème : « Régime de transition : sauvegarder les libertés individuelles et collectives ».

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Selon le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), le Burkina Faso a enregistré, de janvier à septembre 2022, une dizaine de déclarations d’interpellations sur des cas de violations de la liberté d’expression et de la presse. Ce sont entre autres des intimidations, les agressions des journalistes et des défenseurs de la liberté d’expression et de la presse, le blocage au Conseil supérieur de la communication.

C’est pourquoi les hommes de médias se sont ont réunis à l’occasion de cette 24e édition de la journée nationale de la liberté de presse pour en discuter à travers le thème « Régime de transition : sauvegarder les libertés individuelles et collectives ». Cela,  pour passer en revue les menaces qu’ont endurées les journalistes et mettre des solutions sur la table pour pallier à ce mal.

Selon Boukary Ouoba, journaliste et secrétaire général de l’AJB (Association des journalistes burkinabè), « les régimes de transition ne sont pas les régimes bourreaux de la liberté de la presse, les crimes odieux qui ont été perpétrés par les régimes dits démocratiques. Bien avant la chute du Président Roch Marc Christian Kaboré, il y avait la suspension de certains journalistes, la coupure d’internet, les censures des médias publics ».

A l’écouter, la plupart du temps, la presse nationale « souffre de son statut de contre-pouvoirs. Cependant toutes les transitions ne sont pas contraignantes pour les médias. La transition en elle-même n’est pas un problème mais plutôt ceux qui la dirigent ». 

 « Les journalistes devront mettre en place une veille citoyenne sur les libertés individuelles et collectives »

C’est au regard de ce constat, que Aly Sanou, secrétaire général du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), a retracé les différentes luttes emblématiques au profit de la liberté de presse, dont la pétition du MBDHP pour la liberté de la presse. La signature a donné lieu à une relecture du code de l’information.

Il a également fait cas de la création du collectif pour le règlement des affaires pendantes en matière des droits humains, le renforcement des libertés en termes de manifestation et d’actions populaires et résistance du putsch en septembre 2015, etc.

A cet effet, il a proposé : « Il faut procéder avec méthodologie.  Les journalistes devront mettre en place une veille citoyenne sur les libertés individuelles et collectives ».

Jean Yves Depri

Burkina 24

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