Burkina Faso : Le consortium PROGRESS satisfait du bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de leur Projet

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Le Programme de Résilience et de Cohésion au Sahel (PROGRESS) est initié par le consortium Action contre la Faim (lead), Terre des hommes, Search for Common Ground, Tin Tua et Wu Pakuwe. Lancé en 2020, le Consortium a tenu une rencontre avec la presse dans le but d’assurer une vulgarisation des acquis et des réalisations dudit programme, ce mardi 15 novembre 2022 à Ouagadougou. 

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Le Programme de Résilience et de Cohésion Au Sahel (PROGRESS) se déroule dans les zones transfrontalières de trois pays de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, qui font face à des enjeux sécuritaires complexes et de fortes vulnérabilités économiques et sociales.

Avec une Zone d’intervention de 21 communes au total, il est financé par l’Union Européenne, dans le cadre du programme de développement d’urgence. Au Burkina Faso, le programme couvre « les régions administratives de l’Est dans la commune de Kantchari, Botou, Diapaga et la région de la Boucle du Mouhoun, dans les communes de Lanfiéra, de Kassoum, de Nouna, Bomborokuy, de Barani et de Dii pour une durée de 48 mois ».

Grégoire Brou, Directeur pays de Action Contre la Faim

Lancé en mai 2020, le projet a, en ce jour enregistré des résultats importants pour les communautés des régions bénéficiaires. Pour Grégoire Brou, Directeur pays de Action Contre la Faim, il est important d’assurer une vulgarisation des acquis et des réalisations projet afin « d’informer l’opinion publique et contribuer au processus de sensibilisation des acteurs en vue du changement positif cherché d’ici la fin du projet prévue pour 2024 ».

L’objectif du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des zones concernées, la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et face aux conflits, et la cohésion sociale des populations vulnérables dans les régions les plus fragiles des frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Les Organismes internationales dont Action Contre la Faim (lead du projet), Terre des hommes, Search for Common Ground s’appuie sur des organismes nationaux comme l’Association Tin Tua dans la région de l’Est et l’Association Wu Pakuwe dans la Boucle du Mouhoum pour la mise en œuvre du projet.

Herman Didier Bourgou, coordinateur du Consortium PROGESS

Malgré le contexte difficile marqué par l’insécurité, les acteurs ont fait montre d’une capacité de résilience avec des résultats à la clé, pour le bilan à mi-parcours. «  C’est un bilan avec un taux de réalisation de 68% pour un temps écoulé de 55%.

Pour nous, le bilan est satisfaisant. Avant que les évaluations puissent venir avec des preuves tangibles sur tout ce qu’on a eu comme acquis, nous sommes très satisfaits, on maintient le cap et on se dit qu’on va atteindre les objectifs escomptés », a exprimé Herman Didier Bourgou, coordinateur du Consortium PROGESS.

Pour les prochaines étapes, à court terme, il est prévu une évaluation du Projet à mi-parcours. Egalement, des actions de suivi afin de pérenniser des acquis sont annoncées.  Le consortium s’appuie sur des organisations nationales comme l’Association Wu Pakuwe dans le Boucle du Mouhoun, et Tin Tua à l’Est.

Les différents programmes réalisés concernent la Sécurité Alimentaire et Moyen d’Existence (Des filets sociaux à travers  des transferts monétaires, l’appui à la production agricole, maraichère etc. Dans un contexte également marqué par des déchirures sociales, la cohésion sociale n’est pas mise à l’écart. Des actions de développement du cadre de gouvernance locale participative, inclusive et sensible aux conflits ont été entreprises.

Café de presse organisé par le Consortium vulgarisation des acquis et des réalisations dudit programme, ce mardi 15 novembre 2022 à Ouagadougou

Du reste, le consortium entend rester à l’écoute des populations bénéficiaires. « On constate qu’il y a un changement dans le quotidien des ménages bénéficiaires. Il ne faut pas les abandonner nous devrons mettre en place des outils qui nous permettent de suivre ces ménages, de comprendre leur besoins et de les assister si c’est possible », a terminé a terminé Herman Didier Bourgou, coordinateur du Consortium PROGESS.

Akim Ky

Burkina 24

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