Avec le soutien de la LONAB, l’Association GOPAGA offre à la Police nationale un centre d’éducation et de promotion sociale

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La Police Nationale dispose désormais d’un centre d’éducation et de promotion sociale dont l’inauguration est intervenue ce jeudi 26 janvier 2023 à Ouagadougou.

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Ce centre est une initiative de l’Association GOPAGA, financé par la Loterie nationale burkinabè (LONAB) avec la participation de Vista Bank et de Yelen Assurance.

Il est constitué d’une salle de couture, d’une salle de coiffure, d’une salle d’entretien, d’un atelier de saponification, d’un atelier de tissage, d’un atelier de cuisine, d’une salle de repos et d’une crèche et un air de jeux pour les enfants de 0 à 3 ans. L’infrastructure avec tout l’équipement a coûté environ 50 millions de francs CFA.

Ce centre faut-il le préciser servira à offrir un cadre d’apprentissage aux métiers de la couture, de la coiffure, de la saponification, du tissage et d’art culinaire au profit des veuves des policiers tombés sur le champ d’honneur afin de renforcer leur autonomie financière et préserver leur dignité et celle des membres de leurs familles.

Fadima Kambou, présidente de l’Association GOPAGA a fait entendre qu’en tant qu’orpheline, elle a reçu de l’aide des autres et a même bénéficié d’une bourse octroyée par l’État burkinabè qui lui a permis de finir ses études. Ce projet a-t-elle argumenté, est une façon pour elle de rendre au pays ce qu’il lui a donné surtout en ces moments difficiles marqués par la crise sécuritaire.

Fadima Kambou présidente de l’Association GOPAGA

«Le choix de la Police, parce que nous avons fait un centre au Camp Ouezzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso, nous avons fait un centre aussi au Camp Lamizana. Nous nous sommes rendus compte que tous les corps militaires comme paramilitaires mouillent le maillot sur le terrain, il ne faut pas privilégier d’autres corps au détriment des autres. Au début, GOPAGA c’était que les militaires mais depuis le mois d’août 2022, on a ouvert le programme aux paramilitaires», a-t-elle fixé.

Fadima Kambou a aussi annoncé la construction prochaine de ce type de centre à Kaya, à Ouahigouya et à Tenkodogo. «Nous ne souhaitons pas perdurer GOPAGA. L’idée c’est mettre ces structures en place pour que la mobilisation des ressources pour les veuves et les ayants droit de nos braves FDS que nous puissions tous ensemble, nous, jeunes, venir acheter leurs produits pour qu’on ne fasse plus des levées de fonds dispersées mais c’est vraiment centraliser les choses », a-t-elle expliqué.

Le contrôleur général de police, Roger Ouédraogo, directeur général de la Police nationale, a affirmé que l’initiative de GOPAGA vient placer la lutte contre le terrorisme dans un contexte où il faut prendre en compte toutes les dimensions.

«Notamment la dimension humanitaire qui est une dimension très importante. Je crois que l’acte que GOPAGA vient de poser un acte fondamental à ce que cet acte traduit l’engagement de l’Association avec ses partenaires à poser un acte fort dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», a-t-il déclaré.

Le contrôleur général de police Roger Ouédraogo

Le directeur général de la Police nationale a affirmé que très souvent l’opinion réduit la lutte contre le terrorisme à l’action des FDS sur le terrain mais en réalité la lutte contre le terrorisme se traduit également dans les engagements des uns et des autres qu’on soit FDS ou civils.

Thérèse Nabaloum conseillère technique du directeur général de la LONAB

Thérèse Nabaloum, conseillère technique du directeur général de la LONAB a fait savoir que leur institution n’a pas hésité un seul instant à accompagner ce projet dès que l’Association GOPAGA les a approché. Car dit-elle au-delà du caractère social et communautaire du projet, il intervient pour soutenir les veuves des FDS tombées sur le champ de bataille qui est une initiative louable et à soutenir, a-t-elle appuyé.

«Il allait de soit que la LONAB puisse accompagner l’Association pour la réalisation de ces projets dont le premier était à Bobo-Dioulasso», a-t-elle rappelé en soutenant que la LONAB va continuer d’accompagner l’Association pour la réalisation de ses autres projets.

L’atelier de tissage

Les bénéficiaires n’ont pas manqué de saluer cette initiative qui, selon Zaïnata Sanfo, présidente de l’Association femmes unies et solidaires composée uniquement des veuves des policiers, va contribuer à renforcer leur autonomie financière.

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