Burkina Faso : Le CSC à la rencontre des patrons de média

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC), a organisé au profit des responsables de média de la ville de Ouagadougou, ce vendredi 23 juin 2023, une rencontre d’information et de sensibilisation autour de quatre instruments élaborés à leur intention ainsi qu’à celle des citoyens.

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« 7 points d’attention destinés aux acteurs médiatiques pour une meilleure prise en compte de la responsabilité sociale dans ce contexte actuel d’insécurité ; la charte de bonne conduite des médias confessionnels dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions sociales ; le guide de gestion des contenus à caractère confessionnel dans les médias non-confessionnels et les 10 conseils aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux ». Tels sont les instruments élaborés par le Conseil supérieur de la communication (CSC) à l’endroit des responsables de média et des citoyens burkinabè.

Le CSC a donc voulu cette rencontre d’information et de sensibilisation afin de permettre aux responsables des médias une meilleure appropriation de ces outils, car selon son premier responsable, Abdoulazize Bamogo « face au péril qui menace notre pays, nous devons, tous, faire preuve d’un grand sens de responsabilité dans le choix des mots quand nous nous exprimons dans l’espace public burkinabè ».

Abdoulazize Bamogo, président du CSC
Abdoulazize Bamogo, président du CSC

Aussi a-t-il estimé que « les médias sont un couteau à double tranchant. Bien utilisés, ils renforcent les liens au sein de la société et créent les conditions d’un vivre ensemble meilleur. Mais mal utilisés, ils attisent les conflits et peuvent être sources de désastres sociaux ».

Le président du CSC a ajouté que ce même message est destiné aux animateurs de la vie politique, aux acteurs de la société civile, aux leaders communautaires ainsi qu’à tous les citoyens qui interviennent dans les émissions d’expressions directes pour donner leur opinion sur la vie de la nation.

Nonobstant, le président du conseil supérieur de la communication a toutefois invité les professionnels des médias et l’ensemble des citoyens à s’approprier pleinement ces quatre instruments. Cela dans le but que chacune de leurs prises de paroles contribue à tisser la résilience du peuple et aide à bâtir une cohésion sociale et une paix durable au Burkina Faso.

Selon Abdoulazize Bamogo cette rencontre a été vraiment nourrissante dans le sens qu’  « elle a permis avec les  premiers responsables des médias, d’avoir leur points de vues et aussi leurs idées sur comment le CSC et ses partenaires notamment l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) et l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) pourront travailler à une meilleure vulgarisation de ces différents instruments ».

Adjara Ouattara/Ouédraogo, présidente de l’ONAFAR
Adjara Ouattara/Ouédraogo, présidente de l’ONAFAR

Toujours dans le cadre du renforcement des encadrements des émissions à caractère confessionnel dans les médias, Adjara Ouattara/Ouédraogo, présidente de l’ONAFAR,  a interpellé les organismes promoteurs et usagers de média confessionnels aux respects des différentes chartes.

Samiratou ZARE et Clara TUINA (Stagiaires) 

Burkina 24

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