Eau et assainissement : Le ministre Roger Baro visite des réalisations de l’ONEA dans le Centre et le Plateau-central

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Roger Baro, ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, a effectué une visite terrain, ce samedi 29 juin 2023, sur les chantiers en cours de réalisation de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) dans la région du Centre et du Plateau-central.

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Des installations du premier site visité.

C’est par le site du château d’eau RJ, situé dans la commune rurale de Saaba, dans la région du Centre, que Roger Baro, ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, a entamé sa visite terrain des projets d’Approvisionnement en eau potable (AEP) et de suivi des ouvrages hydrauliques en cours de réalisation dans les régions du Centre et du Plateau-central.

Ledit site abrite des réalisations du projet Ziga II, notamment une bâche au sol d’une capacité de 2000 m3, une station de pompage SPRJ composée de 3 pompes de 150l/s soit 540 m3/h, un château de 2000 m3 sur un fût de 30,5m de haut, un poste transformateur de la SONABEL de 630 KVA, un groupe électrogène SDMO de 650 KVA. Ledit château devrait desservir les quartiers de Saaba, Nioko 1, Tabtenga, Barogo et Gampèla. La mise en service effective se fera à l’issue de la formation des exploitants courant le mois d’août 2023. Cela permettra de soulager les populations des zones desservies et fe régler de façon durable la problématique de la pénurie en eau pendant la période.

Barrage de Tanghin-Zakin.
Une vue du barrage de Tanghin-Zakin.

Le barrage de Tanghin-Zakin a été le second site visité dans la commune de Saaba. D’une longueur totale de 796,19 m, d’un bassin versant d’une superficie de 167 Km2 et d’un périmètre de 52 Km, le barrage a un apport d’eau annuel en année moyenne de 10 527 680 ; un apport d’eau annuel en année décennale sèche de 3 954 560 et un apport d’eau annuel en année décennale humide de 19 739 400.

Le ministre Baro, à l’occasion d’un briefing, au sein de la mairie de Mogtédo.

Après la région du Centre, cap a été mis sur la commune rurale de Mogtédo, dans la région du Plateau-central où l’on a premièrement visité la mairie de la ville qui abrite les travaux AEP.

L’implantation des AEP au sein de la mairie, des explications du responsable en charge des travaux, est due à la non-entente avec les populations sur la cession de leurs terres ; une difficulté majeure qui a été portée au ministre. La visite terrain du ministre a pris fin avec la visite du barrage de Mogtédo.

Roger Baro, ministre de l'environnement, de l'eau et de l’assainissement.
Roger Baro, ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, au terme de sa visite, a fait savoir que la question de l’eau potable à destination des populations est une priorité pour le gouvernement de transition.

« C’est pourquoi le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, nous a instruits de faire le tour pour s’assurer que cette population va bénéficier d’eau potable valable pour les besoins essentiels. C’est dans ce sens que nous avons fait le tour pour voir comment ça se passe sur le terrain», a indiqué Roger Baro. Il dit avoir pu visiter des châteaux d’eau en cours de finition, à Saaba ; à Mogtédo, où les travaux devraient bientôt débuter.

Sa visite, a-t-il aussi laissé entendre, vise à «rassurer la population que pour la question d’eau, le gouvernement ne fera pas d’économie d’énergie, d’économie de ressources financières pour que cette question soit réglée parce que c’est existentiel».

« une eau saine et suffisante d’ici Juin 2024»

Gilbert Bassolé, DG de l’ONEA.
Gilbert Bassolé, DG de l’ONEA.

Gilbert Bassolé, Directeur général (DG) de l’ONEA, a rassuré de ce que d’ici la fin des travaux, la population de Mogtédo bénéficiera d’une eau de qualité et à suffisance. « Je peux affirmer que la population de Mogtédo, où nous sommes présentement, aura accès à une eau saine et suffisante d’ici Juin 2024, fin des travaux», a-t-il déclaré.

Et de renseigner sur des réalisations en cours à propos. « Aujourd’hui, nous sommes en train de construire un système d’adduction d’eau potable qui comporte 7 forages. Ces 7 forages vont refouler l’eau dans un château d’eau en béton armé de 300 m3 qui va desservir toute la population de Mogtédo qui est censée être estimée autour de 50.000 habitants à l’horizon 2030.

Nous aurons à réaliser des branchements particuliers et une trentaine de kilomètres de réseau de distribution dans la ville et également à construire une agence qui va servir de bureau et de guichet d’encaissement pour les clients. Egalement, nous avons entamé le volet assainissement où les latrines sont en cours de réalisation pour les ménages…», a-t-il confié.

En ce qui concerne la ville de Ouagadougou, M. Bassolé, en plus du château d’eau visité à Saaba, a informé de la construction d’un autre château à Yagma. Château d’eau, si l’on en croit son propos, pourra alimenter ladite zone et d’autres zones comme Pazzani.

La construction de ces infrastructures hydrauliques, a fait noter le DG de l’ONEA, ne signifie pas forcément la fin de coupures d’eau. Parce que, dit-il, les coupures sont liées à la disponibilité de l’eau et les pannes techniques d’où les coupures de courant. Pour lui, ces châteaux d’eau situés à la périphérie de la ville de Ouagadougou pourront plutôt réduire la pénurie d’eau observée au sein de la ville.

Programme pour résultat de la Banque mondiale

Gilbert Bassolé a par ailleurs confié que les différentes réalisations sont financées par la Banque mondiale (BM) dans le cadre d’un programme appelé programme pour résultat. « Ce qui veut dire que le résultat que nous allons présenter à la banque ce sont les branchements, les bornes-fontaines, les latrines que nous réalisons et c’est également la capacité de production d’eau supplémentaire que nous vendons à la banque. Ce sont ces ressources là qui sont vendues à la banque qui permettent de financer les investissements», a détaillé le DG de l’ONEA.

Le coût des investissements, des estimations du DG, se chiffre en milliards de F CFA . « Le coût du projet en milieu urbain, globalement, on est autour de 75 milliards de F CFA. Pour Saaba, on est autour de 2 milliards F CFA et à Mogtédo, nous sommes à plus de 1 milliard de F CFA investis», a-t-il renseigné.

Il a aussi souligné des réalisations dans 6 nouvelles villes à savoir Boussouma et Korsimoro, dans la région du Centre-nord ; Mogtédo, dans le Plateau-central ; Béguédo et Gonbousgou, dans le Centre-est et Tiébélé, dans le Centre-sud.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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